Depuis quelques jours, des pluies d’insultes tombent sur certains hommes politiques de l’UPG. Ils auraient des accointances avec les tenants du pouvoir. Cette perspective est douloureuse dans l’esprit d'une certaine classe politique d’opposants dits véritables. Dans ses rangs, des cris de détresse sont exprimés en injures. Si encore, ceux qui crient avaient les couilles de le faire ouvertement, nous pourrions tenir un débat contradictoire.
Quand je veux m’exprimer sur un sujet ou prendre position dans un débat, je le fais à visage découvert. Mes critiques étant constructives, j'attends de la part de ceux que je contredis, l'illustration de mon fourvoiement. Plusieurs compatriotes n’agissent pas de la sorte. Incapables d’assumer ouvertement leurs dires, ils préfèrent s’exprimer dans l’anonymat en usant de pseudonymes. Ils se mettent à l’abri du regard de ceux qu’ils injurient, évitant par le fait même un débat contradictoire avec les personnes qu'ils offensent copieusement. Comme des tireurs embusqués, se voyant couverts de toute dénégation, ils jettent des injures sur des personnes qui ne peuvent riposter, ne sachant qui les insulte et d'où vient la pluie d'insultes dont elles font l’objet. Ces agresseurs camouflés, comme à l’habitude des lâches, en profitent pour faire dans la mystification, la médisance, les contre-vérités pour se dégorger des colères politiques qui les habitent
Pour démasquer ces poltrons, une recette fonctionne à tous les coups. Il suffit de distiller, à dessein, quelques informations à certaines personnes dont on leur connait la proximité. Ces informatrices, maitresses de l’art du ouï-dire et de la médisance outrancière, se chargent comme un oiseau qui apporte la nourriture à ses oisillons, de propager ce que vous aurez bien voulu distiller. Elles accourront à leur nid. Entendant la nourricière accéder au nid, les acrobates de l’insulte, pareils à ces oisillons dans leur geste de famine, hâteront de diriger leur tête en ouvrant le bec dans la direction de la nourricière pour recueillir goulument la nourriture régurgitée. Dans les piaillements, par rapport à ce que vous aurez laissé égrener, et en prenant la mesure des vociférations entendues, vous parviendrez à savoir qui écrit quoi et pourquoi certains dires sont mis sur la place publique.
Vous découvrirez, sous la plume de la vertu, des personnes aigries. Selon ce qui les arrange, s’adjugeant le droit de décrier ce qui va à l’encontre de la morale politique, elles s’érigeront en maîtresses la pensée politique juste. Du doigt accusateur, ils vous pointeront de l’index de tous les torts politiques qu’ils auront observés dans la cité. Lorsque dans leurs accusations scabreuses et cette verve de l’élan verbal étincelant, ils diront «créez votre parti au lieu de squatter celui des autres», vous aurez compris les réels sentiments qui habitent ces ventriloques du vent venu du Nord. Dans ces mots, vous saisirez effectivement que votre seul crime est d’avoir adhéré à un parti politique susceptible de prendre en compte votre point de vue.
Laissant de côté toutes leurs inconduites politiques; oubliant que vous avez supplié qu’ils tiennent compte de votre point de vue pour éviter des errements politiques sans avenues; ils trouveront en vous les défauts des qualités qu’ils vous voyaient. Ils se feront chantres de toutes les diableries pour vous faire trouver infréquentable. Et là, vous serez traité en tribaliste. Ne traînant aucune casserole, on aura trouvé moyen pour vous descendre. Pour ça également, ce ne sont pas les recettes qui manquent lorsque le snipper dans son ignominie cherchera à atteindre sa cible. À ces fins, dans le discours du laudateur embusqué, rien de constructif ne sera dit. D’ailleurs, cherche-t-on à construire quoi que ce soit dans la calomnie. N’est-ce pas le règne de la terre brûlée! Comme de cette bête agonisante, les colères exprimées ne seront que les maux de celui qui rejoint l’abîme politique.
Ce n’est pas dans la haine que l’on construit un pays. C’est dans la haine que l’on le détruit. Un proverbe rwandais dit : « cache-moi que tu me détestes, je te cacherais que je le sais. De même, montre-moi que tu me détestes et je saurais moi aussi développer la contrepartie de ta haine.
Comprenons que c’est dans l’écoute de l’autre que l’on construira le Gabon. Quand vous êtes dans un partenariat politique et que l’autre décide de vous ignorer et d'entreprendre quelque chose sans vous informer au préalable, allant jusqu’à trahira l’ambition de votre projet politique commun, il vous demande de vous taire ou de partir. En cela, quand vous êtes animés d'ambitions politiques nobles pour votre pays, vous ne pouvez que partir. Il faut le comprendre.
Joël Mbiamany-N’tchoreret
Quand je veux m’exprimer sur un sujet ou prendre position dans un débat, je le fais à visage découvert. Mes critiques étant constructives, j'attends de la part de ceux que je contredis, l'illustration de mon fourvoiement. Plusieurs compatriotes n’agissent pas de la sorte. Incapables d’assumer ouvertement leurs dires, ils préfèrent s’exprimer dans l’anonymat en usant de pseudonymes. Ils se mettent à l’abri du regard de ceux qu’ils injurient, évitant par le fait même un débat contradictoire avec les personnes qu'ils offensent copieusement. Comme des tireurs embusqués, se voyant couverts de toute dénégation, ils jettent des injures sur des personnes qui ne peuvent riposter, ne sachant qui les insulte et d'où vient la pluie d'insultes dont elles font l’objet. Ces agresseurs camouflés, comme à l’habitude des lâches, en profitent pour faire dans la mystification, la médisance, les contre-vérités pour se dégorger des colères politiques qui les habitent
Pour démasquer ces poltrons, une recette fonctionne à tous les coups. Il suffit de distiller, à dessein, quelques informations à certaines personnes dont on leur connait la proximité. Ces informatrices, maitresses de l’art du ouï-dire et de la médisance outrancière, se chargent comme un oiseau qui apporte la nourriture à ses oisillons, de propager ce que vous aurez bien voulu distiller. Elles accourront à leur nid. Entendant la nourricière accéder au nid, les acrobates de l’insulte, pareils à ces oisillons dans leur geste de famine, hâteront de diriger leur tête en ouvrant le bec dans la direction de la nourricière pour recueillir goulument la nourriture régurgitée. Dans les piaillements, par rapport à ce que vous aurez laissé égrener, et en prenant la mesure des vociférations entendues, vous parviendrez à savoir qui écrit quoi et pourquoi certains dires sont mis sur la place publique.
Vous découvrirez, sous la plume de la vertu, des personnes aigries. Selon ce qui les arrange, s’adjugeant le droit de décrier ce qui va à l’encontre de la morale politique, elles s’érigeront en maîtresses la pensée politique juste. Du doigt accusateur, ils vous pointeront de l’index de tous les torts politiques qu’ils auront observés dans la cité. Lorsque dans leurs accusations scabreuses et cette verve de l’élan verbal étincelant, ils diront «créez votre parti au lieu de squatter celui des autres», vous aurez compris les réels sentiments qui habitent ces ventriloques du vent venu du Nord. Dans ces mots, vous saisirez effectivement que votre seul crime est d’avoir adhéré à un parti politique susceptible de prendre en compte votre point de vue.
Laissant de côté toutes leurs inconduites politiques; oubliant que vous avez supplié qu’ils tiennent compte de votre point de vue pour éviter des errements politiques sans avenues; ils trouveront en vous les défauts des qualités qu’ils vous voyaient. Ils se feront chantres de toutes les diableries pour vous faire trouver infréquentable. Et là, vous serez traité en tribaliste. Ne traînant aucune casserole, on aura trouvé moyen pour vous descendre. Pour ça également, ce ne sont pas les recettes qui manquent lorsque le snipper dans son ignominie cherchera à atteindre sa cible. À ces fins, dans le discours du laudateur embusqué, rien de constructif ne sera dit. D’ailleurs, cherche-t-on à construire quoi que ce soit dans la calomnie. N’est-ce pas le règne de la terre brûlée! Comme de cette bête agonisante, les colères exprimées ne seront que les maux de celui qui rejoint l’abîme politique.
Ce n’est pas dans la haine que l’on construit un pays. C’est dans la haine que l’on le détruit. Un proverbe rwandais dit : « cache-moi que tu me détestes, je te cacherais que je le sais. De même, montre-moi que tu me détestes et je saurais moi aussi développer la contrepartie de ta haine.
Comprenons que c’est dans l’écoute de l’autre que l’on construira le Gabon. Quand vous êtes dans un partenariat politique et que l’autre décide de vous ignorer et d'entreprendre quelque chose sans vous informer au préalable, allant jusqu’à trahira l’ambition de votre projet politique commun, il vous demande de vous taire ou de partir. En cela, quand vous êtes animés d'ambitions politiques nobles pour votre pays, vous ne pouvez que partir. Il faut le comprendre.
Joël Mbiamany-N’tchoreret
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