Le problème politique gabonais n’est pas savoir si on aime un tel politique par rapport à tel autre politique. Il ne s’agit pas non plus de savoir si tel est né gabonais ou pas; pas plus qu’il ne s’agit de savoir si un tel a volé plus qu’un tel autre; si un tel était aux affaires avant ou après un tel autre; tout comme il importe peu de savoir en ce moment si un tel a fait quelque chose pour le pays ou si celui qui est là fait ou ne fera rien. Le pays va mal, et même très mal. Personne ne l’ignore. Ce qui nous intéresse est de savoir comment sortir le pays de sa condition actuelle. Pour cela, ce qui nous préoccupe est cette incapacité d’harmonie politique nationale favorisée par l’impossibilité de l’alternance politique et l’impuissance de rendre imputable ceux qui sont aux commandes de l’État. L’impossibilité de l’alternance et l’imputable des gouvernants sont la cause de la stagnation de notre pays et des douleurs vécues par les Gabonais. L’exigence de la tenue de la Conférence Nationale Souveraine ne vise rien d’autre que la mise en place d’un cadre institutionnel qui favorisera l’alternance politique et l’imputabilité de ceux qui gouvernent. En quoi l’alternance politique et l’imputabilité des gouvernants sont essentiels au développement du Gabon et au bien-être des Gabonais?
À paraitre demain dans notre blogue.
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