samedi 23 juillet 2011

Mon point de vue sur l’opposition politique au Gabon en ce moment.

Je suis venu au Gabon en juin 2010 et je suis resté jusqu’au début septembre. Je suis revenu en décembre jusqu’au 3 janvier 2011. Lors de mes séjours au Gabon, je me fais un devoir d’aller à l’intérieur du pays. Demain, cela fera 5 jours que je suis au Gabon. Je ne parle donc pas comme une personne qui vit à l’étranger et qui ose critiquer devant son écran ceux qui sont sur le terrain. Je suis sur le terrain.

J’ai discuté avec quelques universitaires, des fonctionnaires de l’État, des marchands, des politiciens et des non politiciens, le simple citoyen, etc. Le pays est parterre, l’espérance politique qui luit dans l’obscurité le plus profond n’y est pas. Le monde virtuel a ceci de particulier qu’il nous garde prisonnier de nos illusions. Lorsque l’on est passionné, on a vite fait de prendre nos illusions pour la réalité. Voilà pourquoi le réveil est souvent douloureux. La réalité est que le pouvoir est dans l’arrogance du plus fort. Il est confiant plus que jamais, contrairement à ce que l’on peut croire ou dire. L’opposition dans son état actuel ne sera pas de taille à empêcher la tenue des élections législatives. Faut-il pour autant jeter l’éponge, je suis convaincu que non.

Au contraire il faut redoubler d’effort et presque y mettre du radicalisme si nous voulons que les choses changent. Il y a donc urgence de repenser l’opposition politique au Gabon. La manière de faire l’opposition politique doit changer. J’en ai parlé à Marc Ona lors de mon séjour en Afrique du sud. Je vais sans doute le rencontrer prochainement. D’ici lundi, je posterai un article pour donner dans les détails les précisions de ce que je soutiens ici. Je demande à mes amis de l’opposition politique qui se battent sur le terrain au quotidien de ne point y voir une attaque contre eux. Je proposerai un réajustement de nos approches pour que notre combat ne soit pas vain. Je solliciterai pour ce faire que chacun y donner son opinion pour améliorer la vision commune de ce que nous souhaitons.

Joel Mbiamany-N'tchoreret

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