mardi 31 mai 2011
N'est-ce pas une tragédie que cela?
N'est-ce pas une tragédie que cela: selon Nadir Hadj-Hammou, Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Gabon « Au Gabon, on enregistre 519 décès maternels par an pour 100 milles naissances vivants. Autrement dit, près de 10 meurent par semaine des suites d’une grossesse ou d’un accouchement dans le pays. La majorité des décès maternels au Gabon pourraient être évités à travers des actions de prévention». Pour arrêter cette calamité, Le Ministre de la Santé publique, le Général Flavien Nzengué Nzoundou «a indiqué que le Gabon se situait dans un contexte propice au changement des tendances de la mortalité maternelle». Sauf, que c'est là un discours entendu depuis cette fameuse promesse de la santé pour tous d'ici l'an 2000 évoquée dans les années quatre-vingt. Trois décennies plus tard, la situation s'est empirée pour le Gabon. Alors que l'on note une amélioration un peu partout dans le monde. Comme d'une mauvaise blague, le ministre dit même que « Le Gabon a depuis fait longtemps fait de la santé de la mère et de l’enfant l’une des priorités de sa politique en matière de santé ». Oui... mais alors comment expliquer cette augmentation du ratio des décès infantiles? Quelle est cette politique qui fait de la santé de la mère et de l’enfant une priorité depuis déjà 20 ans et nous continuons d’enregistrer un aussi important nombre de décès de nouveaux gabonais chaque année? Si cela n’était pas une politique prioritaire, cela voudrait-il dire que 50% des enfants mourraient? Un pays d’à peine un million d’habitants, on est incapable d’instituer une politique santé publique qui entraîne 0% de décès infantiles. Sommes-nous devant une fatalité...Vraiment.
Mais enfin, c’est quoi cet autisme de ne pas collectivement comprendre que la Nation est en chavirement?
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