Chers amis, Chers Républicains de l'opposition
Je crois qu’aujourd’hui une action politique efficace de l'opposition ne peut se faire en dehors des alliances et de compromis de tous ceux qui veulent la fin de ce système. Certes chacun en fonction de ses expériences, de son vécu et de ses ambitions est porteur d’une approche qui peut être douteuse ou inefficace. Pourtant, il faut croire en l’engagement de chacun dans la volonté annoncée de la démocratisation de notre pays. Il faut, pour ma part, prendre chacun comme il est. Je vous demande de faire la même chose. Il faut avoir une posture qui rallie et non qui divise. Il faut que nous nous réconcilions les uns avec les autres en ne cherchant pas à juger les uns et les autres tout en demeurant vigilant à l’égard de chacun et de tous. Ce n’est pas le moment aujourd’hui de faire la lutte d’un positionnement politique personnel. Lorsque le bongoïsme sera vaincu, chacun aura l’occasion de se faire valoir.
Justement c’est à partir de la capacité à mobiliser pour cette lutte que les uns et les autres jugeront du leadership de ceux qui voudront mener la destinée du pays après le bongoïsme.
Également, j’attire l’attention de nos compatriotes sur le fait que ce n’est pas en discutant de la misère du Gabon sur facebook que le pays en sortira. Il faut une mobilisation de tous les acteurs du changement par rapport à un plan d'action. Cette mobilisation doit entraîner la sensibilisation de tous les Gabonais sur la situation politique du pays et des moyens d’y en sortir.
Pour ma part, si la société civile et l’opposition politique au bongoïsme décidaient de faire une tournée nationale pour sensibiliser les gabonais sur la situation politique actuelle, je suis disposé à contribuer financièrement à cette campagne de mobilisation et de sensibilisation politique. Assez de la parlotte, il faut aller au plus concret. Il faut des actions d’envergure nationale. J’appelle tous et chacun a une réflexion approfondie de mes propos. Il ne suffit pas d’appeler à un front uni de l’opposition. Il faut le faire.
Joel Mbiamany-N'tcgoreret
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