lundi 28 novembre 2011
Une souche très rare du VIH se répand
Une souche très rare du VIH, qui semblait avoir disparu et dont seulement quelques cas avaient été signalés au Cameroun, circule désormais en dehors de ce pays africain.
Une souche très rare du VIH, qui semblait avoir disparu et dont seulement quelques cas avaient été signalés au Cameroun, circule désormais en dehors de ce pays africain.
La médecine connaît l'existence de deux types de virus du sida. Le VIH-1 est majoritaire, tandis que le VIH-2 est peu fréquent. Le premier est divisé en trois groupes : la souche M qui est à l'origine de la pandémie, et deux autres souches très rares, O et N. Un quatrième groupe s'est ajouté en 2009, la souche P, qui a été identifiée par une équipe française chez une patiente camerounaise.
Or, le Pr François Simon, de l'Hôpital Saint-Louis à Paris, rapporte avoir isolé la souche N du VIH dans le sang d'un Français de 57 ans, qui aurait été infecté au Togo.
Si cette information se confirme, cela montre que cette souche virale a franchi plusieurs frontières depuis le Cameroun.
Le groupe N a été identifié pour la première fois en 1998 dans ce pays chez une femme qui a développé le sida. Sur les plus de 12 000 personnes infectées par le VIH vivant au Cameroun et testées, seulement 12 cas d'infection par un virus du groupe N ont été identifiés.
Le dépistage de ce cas est particulièrement inquiétant, explique le chercheur, en raison des symptômes sévères présentés par le patient et de la chute précoce de son système immunitaire.
Le médecin affirme que la combinaison de cinq médicaments antirétroviraux a montré une bonne efficacité initiale, mais que l'état du patient nécessite un suivi immunologique et virologique à long terme.
Le cas de ce patient est l'objet d'un article publié dans la revue The Lancet .
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