Ali Bongo et Ouattara sont des chevaux de Troie dans le Golf de Guinée. Après avoir vainement tenté de nous spolier de toute notre énergie avec les programmes d’ajustement structurel, de nous enlever notre humanité par l’imposition de la misère; au moment où nous commencions à prendre conscience de nous-mêmes, du mal que nos dirigeants cause à nos nations et que nous primes la décision de nous éveiller, l’Occident parvient par des mécanismes de contrôle tels que les accusations de crime contre l’humanité, de volonté de la communauté internationale, de la démocratie, à nous prendre au piège dans nos inconsistances.
Devant la volonté manifeste de ne point céder davantage l’héritage de nos consciences, l’Occident use de ruse pour nous berner: nous imposer des chefs d’État qui agiraient pour la cause de leurs intérêts égoïstes. Il se trouve dans nos nations des individus, nos propres concitoyens de nous convaincre, comme avec les Troyens, d'accepter l'offrande, malgré les avertissements de Laocoon et de Cassandre. Le cheval est tiré dans l'enceinte de nos cités et nous faisons fête alors même que des annonces sont dites sur des accords par lesquels ces chevaux vendent nos terres aux économies de l’Occident. L'Occident fait le pari que lorsque nous serions tous plongés dans la torpeur des beaux rêves de l’émergence, nous réaliserons comme ces indiens d’Amérique que nous sommes assiégés définitivement.
À la différence des Troyens, nous sommes nombreux à savoir que tout cela est une ruse. Nous n'épargnerons aucun effort pour éveiller les consciences de nos frères que la bataille dans laquelle nous sommes engagés, de lutte politique pour la libération de nos pays est une bataille de civilisation, celle de la survie de la race. L'exemple des indiens d'Amérique est évocateur de ce qui arrivera si nous baissons la garde et suivons ces discours milieux d'émergence et autres pacotilles du genre.
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