vendredi 24 juin 2011

La fleur de Lys

Après les grands désastres nés du bruit des armes,
De l’égoïsme, de la haine, de la jalousie
Des chaires desséchées et des liquides rouges
Enfuis dans la terre deviennent engrains de la vie
Des fleurs sont apparues pour porter haut
Et montrer la beauté des corps détruits
Comme d’une renaissance des âmes

Ne falait-il pas, que montrer la beauté
Où le mal s’était incrusté et fait ravage de la vie
Le sens de l’odorat devait lui aussi témoigner
De ce que le sens de l’ouïe avait découvert

Par-delà la perte de vie de la chaire
Une fleur se levant dans le soleil écarlate
Tombant les peines à la vue de la beauté florale
Le ciel l’accueille de ses mains nuageuses sans haine
Pour transporter vers d’autres terres les graines de la semence
Pour faire multiplier la beauté dans l’ouïe et les arômes de la vie

Délicate senteur, embaumant nos tristes narines
Pour les soulager des odeurs des affres,
De la tristesse de la vie triste nos narines
Elle sait que la femme triste la caressera,
Que l’homme seul, sans pudeur, la déshabillera de sa capeline
Et y verra à travers son corps nu le secret de la vie
Par lequel il transmettra en geste d’amour les dires de ses songes
Porteuse de la vie, des rêves, des désires, de la paix et de l’harmonie
La lys sera à ce moment là le relais d’un échange de souhait
Ainsi, sera-t-elle semence éternelle de vie câline

Prenant la revanche sur la haine, l’égoïsme, l’égo
Elle évoquera alors le miracle de la Renaissance
À un peuple aveugle qui dort au pied du secret de la vie
Entre les humains, elle professera les passage de la bible ignorés,
Tellement la haine à fait vie dans nos âmes.

La beauté qu’elle rappelle,
La recherche de son parfum,
Malgré nos discours discourtois,
La quête de la vigne de la vie sera,
De l’harmonie de la paix naitra.

Acceptez cette fleur de moi en signe de mon affection
Pour vous tous, enfants de la terre

Joël Mbiamany-N’tchoreret

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