dimanche 17 avril 2011
Du silence de certains, il faudrait en militer.
C’est de la vertu du discours et du geste du non dit en public et dans le privé que l’on juge une personne de grande. Les images que l’on projette et qui montrent un tel à côté d’un tel autre ne nous rendent grand que dans nos têtes et dans les têtes de ceux qui se laissent impressionner par ces mêmes images. Encore que si par ailleurs du gonflement de notre tête, nous en venons à cette éloquence du corbeau, nous ne faisons que meubler le silence de la fraicheur de l’automne et la quiétude du silence des vrais grands hommes. En effet, ces hommes qui se croient des hommes du fait de porter les valises des hommes grands, de se tenir à leur côté et à l’occasion d’avoir le droit de parole pour combler la vacuité des lamentations, n’est que le reflet du vide des hommes grands qui se fait dans notre contrée. Il fut une époque ou certains n’auraient jamais pris la parole dans ce pays que fut le Gabon il ya quelque vingt ans. Il faut croire que notre pays est vraiment à terre. Nous avons eu l’occasion de parler devant des grands hommes, de nous affirmer. Nous n'avons pas attendu d’avoir un titre honorifique qui n’a de valeur qu’à côté d’un torchon de cuisine, pour nousdire homme politique, par notre audace et la qualité de nos dires. Silence s’il vous plait…nous savons que nous sommes dans une cours de récréation, il y a des gens qui réfléchissent sur les maux qui minent notre pays. Arrêtez de faire diversion avec vos blagues à la con pour meubler l’ennui de certains. Nous savons que dans tout royaume il faut un bouffon pour rire en vue de combler les maux du délire de certains… mais encore que nous vous permettons de nous désennuyer, ne vous prenez pas pour plus que vous ne pouvez l’être.
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