Poser la question du romantisme en politique et de son incidence sur nos mode de pensée et de nos engagements en politique, c'est constater qu'il y a brèche entre le militantisme politique de bon aloi du besoin d'unité qui crée la force de l’union et une quotidienneté politique un tantinet aliénante.
Le feu qui émane de l'âme est de la même nature que les étoiles desquelles nous sommes attirés dans notre engagement en politique. En suivant des individus et non la cause du combat, voilà qu'une partie de nous-mêmes s'en trouve envolée pour laisser place à un mimétisme de la pensée d’autrui. Nous empruntons par conséquent un sentier sans savoir où il nous conduit. Fiers des étoiles qui nous guident dans la torpeur de la nuit, nous tissons effectivement une conception du monde qui n’est pas le fait de l’idée de la cause mais le fait des idées des porteurs de l’idée de la cause. Qu’arriverait-il s’il advenait que ces étoiles deviennent filantes et disparaissent dans la nuit? La cause perdra-t-elle tout son sens? En Afrique du Sud, plusieurs ont suivi Nelson Mandela, non pas parce qu’il était porteur de l’idée de la cause de la libération des sud-africains noirs mais parce qu’il était devenu l’incarnation même de la cause. Il était la cause de la libération politique des noirs. Sa perte n’aurait pas entraîné la fin du combat, au contraire.
Très prochainement, nous aurons à épiloguer sur les effets du romantisme politique au Gabon, notamment ces conséquences dans un certains enferment du militantisme qui empêche la raison de raisonner et de ce fait de suivre le cheminement qui fait évoluer les Nations. Nous ne voulons faire de leçon à personne. Nous nous inscrirons dans une dialectique philosophique pour poser les jalons qui doivent tracer de façon philosophique le chemin de nos modes d’action lorsqu’on se dit être animé de l’intérêt du devenir de la Nation et de sa félicité. La publication apparaitra dans mon blogue (http://www.joelmbiamany-ntchoreret.blogspot.com/) bientôt.
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