lundi 26 décembre 2011

Les défauts de notre éducation

Ce qui nous tue au Gabon, dans ce manque de conscience que nous avons de notre condition, et donc de la possibilité d’en sortir, est le déficit d’éducation. Nous ne parlons pas de cette éducation qui consiste pour l’essentiel à l’obtention d’un parchemin et par lequel on se gargarise vaniteusement d’être docteur, diplômé de ceci ou diplômé de cela, (à tel ou à tel autre âge), à tel enseigne que notre grade universitaire parle beaucoup plus que nos actes de transformation de notre univers social. Nous parlons ici de cette éducation qui oblige la transforme de la personne pour faire naître un être différent de celui sorti des mains de la nature. Doté des maximes de sa condition, il connaitrait les causes, les effets et les conséquences de sa condition d’existence et serait dès lors affecté de la volonté de changer son univers social par les effets de sa propre transcendance. Clairvoyant, quant à sa condition d’existence misérable, il serait voué à essentiellement agir pour en sortir. Le paraître apparaissant farfelu, puisque situé par sa transcendance au-delà des dimensions de l’accomplissement de son l’égo, il s’investirait dans la réalisation des grands desseins pour faire de son existence autre chose qu’un simple passage sur terre.
Mais que faut-il comprendre par transcendance? En quoi est-elle la clef essentielle de sa libération de l’obscurantisme et du joug de la réalisation de son égo?

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