mardi 31 juillet 2012

« Monsieur BONGO Ali, qui s’amuse avec les deniers de l’Etat… »

CONFERENCE DE PRESSE DU 30/07/2012 PAUL MARIE GONDJOUT

Mesdames, Messieurs,

Je vous remercie d’avoir fait le déplacement de cet après-midi pour cette conférence de presse qui a trait à l’incident du samedi 28/07/2012 à l’Aéroport de Libreville.

Alors que je m’apprêtais à voyager à l’étranger en compagnie de mon épouse, cela m’a été interdit par la Police de l’Air et des Frontières (P.A.F.), au motif d’une instruction du Procureur de la République.

Je dois dire que préalablement à cela, j’avais été informé incidemment par une relation, que je ne pourrais sortir du Gabon. Mais n’ayant reçu aucune notification de cela, j’ai alors préféré me rapprocher du Procureur de la République, pour lever toute équivoque à ce sujet, car je ne fais l’objet d’aucune poursuite judiciaire qui pourrait justifier d’une telle interdiction.

Et par ailleurs, aucune décision de justice y relative ne m’a été notifiée à ce jour. J’ai donc adressé une lettre au Procureur de la République en date du 17/07/2012, et j’ai dans le même temps, eu deux échanges téléphoniques avec elle ; malheureusement elle n’a pu satisfaire ma requête, attendant d’avoir des instructions de sa hiérarchie que j’ai aussi joint par téléphone en la personne du Directeur de Cabinet du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé des Droits de l’Homme : là aussi, la réponse a été la même.

Comme vous pouvez le noter, tous les responsables administratifs joints ont été dans l’incapacité de répondre d’une quelconque manière à ma requête. Vous conviendrez alors avec moi que cette affaire sort du cadre de l’Administration, elle devient une affaire politique.

Le pouvoir, une fois de plus s’est servi de la Justice, du Parquet, pour faire le sale boulot en déniant pour des raisons obscures et inavouées, à un citoyen, son droit fondamental d’aller et venir, reconnu à l’alinéa 3 de l’article premier de la Constitution Gabonaise.

Le Directeur de la P.A.F., présent ce samedi soir à l’aéroport, nous a confirmé, pour justifier son opposition à mon voyage, que c’était bien du Procureur de la République qu’il avait reçu des instructions écrites. Sur notre insistance à voir le document en question, prouvant ses allégations, il a accepté, seulement en présence de mon Avocat, sans nous donner copie, de montrer la Note d’Instruction du Procureur en date du 26/01/2011, portant la mention N°080/PRLBV01.

Cette Note est la preuve irréfutable d’un déni de Droit car général et absolu, c’est la raison pour laquelle, j’ai demandé à mon Avocat, Maître Jean Paul MOUBEMBE, d’introduire ce jour, une requête en référé auprès du Président du Tribunal de Première Instance de Libreville, pour Cessation de Troubles en levant la mesure d’interdiction de sortie du territoire.

Mesdames, Messieurs,

A la lecture de cet incident regrettable, laissez-moi vous dire, mon sentiment à propos de cette situation.

D’abord, je ne suis pas malheureux pour moi, mais pour mon pays dont la dignité est travestie et bafouée par ceux-là même qui ont en charge de l’administrer et dont la justesse des actes et des comportements doivent l’élever sinon l’avilir.

Ensuite, cet évènement vient confondre une fois de plus le Pouvoir en place qui n’a de cesse de nier ses méfaits à l’endroit de la personne humaine en le brutalisant dans sa détresse, en violant ses droits et en le culpabilisant dans sa quête de justice. J’en veux pour preuve : les destructions des maisons de paisibles citoyens, le laisser-aller du Pouvoir quand il n’est pas complice dans la lutte contre la criminalité multiforme et le grand banditisme, l’érection implicite des crimes rituels en de simples faits sociaux, le massacre des populations de Port-Gentil par des soldats étrangers, lorsqu’elles ont manifesté leur opposition au coup d’état électoral perpétré par Monsieur Ali BONGO, le 03/09/2009, la tentative d’assassinat des candidats à l’élection présidentielle ce même jour devant la Cité de la Démocratie.

Oui, nous avons affaire à un pouvoir brutal, sournoisement dictatorial et pour qui, les gabonais ne sont que des simples sujets, voire de simples objets ornementaux.

A ces faits évoqués plus haut, nous ne pouvons passer sous silence, le désarroi social des gabonais qui peinent à joindre les deux bouts. Ces gabonais pour qui se soigner devient un luxe, pour qui envoyer leurs enfants à l’école est un souci et à l’évocation du mois de septembre, ils sont soudain pris par l’angoisse. Ces mêmes gabonais qui ne savent plus où donner de la tête quand il faut se loger, parce qu’ils auront été berné par les promesses fallacieuses d’un pouvoir racoleur et inconséquent.

Oui, l’angoisse sociale des populations est une réalité, tout comme est une réalité, la gabegie de Monsieur BONGO Ali, qui s’amuse avec les deniers de l’Etat, en faisant financer par l’ANGT, les folies et lubies du régime, alors qu’il sait le peuple gabonais à la peine. La crise est là, elle est morale, elle est politique et elle est sociale. Pourquoi la nier pour refuser la tenue d’une conférence nationale souveraine. Elle est inéluctable et Monsieur BONGO Ali n’aura le choix, qu’entre, d’une part, accepter l’organisation de cette conférence nationale souveraine pour sauver sa peau et redorer son blason, depuis longtemps terni, et d’autre part, persister dans son refus de la tenir, et il sortirait alors très tôt par la petite porte.

C’est là, Mesdames, Messieurs, mon sentiment, à l’issu de ce que j’ai vécu samedi et je ne pouvais rester silencieux face à cela.

Je vous remercie./

Source: Le nouvel Observateur

dimanche 29 juillet 2012

Il n'y a pas de crise politique au Gabon dit-on...ouille.

Il n’y a pas de crise politique au Gabon dit-on! Il fallait y penser! Qui a même osé… parler d’une crise politique au Gabon. Concevoir la situation politique qui prévaut au Gabon comme une crise, faut-il avoir perdu la boussole… Peut-être des milliers des Gabonais ont-ils tous perdu la tête. À l’opposé, une petite minorité y verrait au Gabon un État d’harmonie.

Mais d’où me vient cette curieuse impression d’hypocrisie qui se dégage de ma lecture de la déclaration faite par le porte-parole… comment fait-on pour être le porte-parole de quelqu’un en 2012? Il ne peut pas venir lui-même la livrer, cette parole. Elle doit être pesante. Il a donc fallu utiliser un pousseur de brouette pour transporter cette parole. Car comme on peut s’en douter, elle est vraiment lourde, cette parole.

Il y a dans le propos, je veux dire dans la parole portée, à bras le corps, une fissure, bref comme une crise du langage.

Comment comprendre sinon, entre la situation politique qui pousse à mettre l’armée sur pieds, la matraque à la main et les véhicules blindés à tous les coins des rues stratégiques de la capitale et l’apaisement politique que l’on prétend connaître, il se trouve y avoir comme un hiatus.

Le discours du porte-drapeau de la présidence usurpée n'est pas une représentation de la réalité. Il y a bel et bien des éléments des forces armées gabonaises à Libreville depuis 2009, date de la prise du pouvoir par les forces armées…une telle présence de l’armée ne peut s’expliquer que par le fait qu’il y a effectivement une situation de crise politique dans le pays. Il faut aussi nous dire qu'il n'y a pas de pénurie d'eau à Libreville, qu'il n'y a pas des problèmes d'alimentation en électricité, que tout va bien au Gabon. Il parle comme dans cette pièce théâtrale de l'éloge de la bêtise humaine, pour ne pas dire idiotie politique. Pffffff.

JMN



La population du Gabon en chiffres.


Population 1.576.665 

note: estimates for this country explicitly take into account the effects of excess mortality due to AIDS; this can result in lower life expectancy, higher infant mortality, higher death rates, lower population growth rates,. (Juillet 2011 est.)

Répartition par âge

0-14 ans: 42,2% (hommes 333.746/femmes 330.959)
15-64 ans: 54% (hommes 424.392/femmes 426.478)
65 ans et plus: 3,9% (hommes 25.687/femmes 35.403) (2011 est.)

Croissance démographique (Taux de croissance)

1,999% (2011 est.)

Taux de natalité

35,19 naissances/1.000 habitants (2011 est.)

Taux de mortalité

13 décès/1.000 habitants (July 2011 est.)

Taux de migration nette

-2,2 immigrant(s)(s)/1.000 habitants (2011 est.)

Répartition par sexe

à la naissance: 1,03 homme(s)/femme

moins de 15 ans: 1,01 homme(s)/femme

15-64 ans: 1 homme(s)/femme

65 ans et plus: 0,72 homme(s)/femme

population totale: 0,99 homme(s)/femme (2011 est.)

Taux de mortalité infantile

total: 49,95 décès/1.000 naissances normales

hommes: 57,87 décès/1.000 naissances normales

femmes: 41,8 décès/1.000 naissances normales (2011 est.)

Espérance de vie à la naissance

population totale: 52,49 ans

hommes: 51,78 ans

femmes: 53,22 ans (2011 est.)

Indicateur fécondité

4,59 naissance(s)/femme (2011 est.)

VIH/SIDA - taux d'incidence du sida (adultes)

5,2% (2009 est.)

VIH/SIDA - nombre total de cas déclarés de SIDA et de VIH
46.000 (2009 est.)

VIH/SIDA - nombre de morts

2.400 (2009 est.)

Taux d'alphabétisation

definition: age 15 and over can read and write

population totale: 63,2%

hommes: 73,7%

femmes: 53,3% (1995 est.)

lundi 23 juillet 2012

La conférence ou une discussion politique nationale au Gabon est-elle inévitable à court terme?

Le président Ali Bongo, ses partisans et courtisans soutiennent que la marche du pays vers l’émergence est en bonne voie et que la situation politique du pays est apaisée. Malgré ces discours rassurants, les acteurs ou les observateurs politiques, économiques nationaux et internationaux conviennent que la situation politique au Gabon n’est pas conviviale. Les conditions économiques et les conditions sociales sont moribondes. Certains analystes parlent d’un état de crise politique l qui maintiendrait le pays dans une torpeur.

De nombreux communiqués de presse des collaborateurs du chef de l’État démentent cet état de fait. Ils ne cessent de claironner que les Gabonais soutiennent vigoureusement la politique d’émergence du président Ali Bongo.

Pourtant, le chef du gouvernement vient de lancer une tournée du pays. Il veut cerner les priorités des gabonais au regard de la situation politique, économique et sociale du pays. Seulement, le programme de l’émergence a été mis au verdict de la population lors de l’élection présidentielle anticipée, il y a à peine trois ans. De plus, il y a huit mois, le gouvernement est allé aux élections législatives avec le même programme, dit-on construit par rapport au besoin des Gabonais. Pourquoi consulter une nouvelle fois la population.

À l’évidence, cette tournée du premier ministre, inédite pour un chef du gouvernement gabonais, est une recherche de sortie du contexte de la stagnation politique et économique du pays. L’appel lancé maladroitement, il y a une semaine pour une concertation politique nationale, n’est pas étranger à cette entreprise.

Paradoxalement, en faisant faire le tour du pays au premier ministre, Ali Bongo tente de se préserver de la tenue d’une conférence ou d’une autre forme de réunion politique nationale similaire qui aurait pour objet de remettre les compteurs politiques et économiques du pays à zéro. Qu’il le veuille ou non, maintenant ou plus tard, la conférence ou une réunion politique nationale se tiendra au Gabon pour remettre les compteurs politiques et économique à plat.

En quoi une telle réunion est-elle inéluctable?

Depuis le coup d’État militaire manqué au Gabon en février 1964 et l’instauration du parti unique qui s’en est suivi, les citoyens n’ont jamais choisi les personnes qui gouvernent le Gabon comme leurs gouvernants. Les institutions corrompues qui organisent la vie politique ont toujours validé des faux résultats des urnes pour maintenir le parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir. Ce tour de passe- passe a entraîné une gouvernance qui a plongé le pays dans l’appauvrissement et les citoyens dans la promiscuité de la misère.

Malgré « les bonnes intentions » d’Ali Bongo de faire émerger le Gabon et sortir les Gabonais des conditions misérables, le pays ne peut évoluer positivement. Les institutions corrompues de la république en sont l’obstacle d’une évolution démocratique et de bonne gouvernance. Il faut, pour faire émerger le pays préalablement effectuer une remise en cause du cadre institutionnel actuel. Une telle remise en cause ne peut t se faire que dans un débat national réunissant l’ensemble des Gabonais autour d’une table de discussion.

En effet, la conférence nationale apparaît le forum approprié. Elle est un entretien que plusieurs personnes tiennent relativement à un dilemme pour en résoudre la difficulté. Les interlocuteurs présentent les différents aspects du dilemme en vue proposer des solutions salutaires et conviendraient par conséquent des mécanismes de résorption du problème de la gestion démocratique et de la bonne gouvernance.

Au lieu d’aller à la confrontation, la conférence nationale sera une forme de justice politique participative pour faire valoir ses droits par des représentants et faciliter un processus qui conduit au respect des droits de tous tout en préservant chacun de l’arbitraire politique des autres. Car la conférence nationale est une discussion qui englobe des modes de prévention et de résolution de conflits et la vengeance par la négociation, la collaboration, la médiation, l’arbitrage et le consensus. Tenir ou prendre part à une conférence nationale c’est participer à trouver la meilleure solution à une situation de crise ou d’impasse politique.

Pourquoi la Conférence nationale au Gabon n’a pas réglé le problème du déficit démocratique?

Pour qu’une Conférence nationale parvienne à atteindre les objectifs de sa tenue, il faut que les acteurs prenant part à cette réunion s’engagent et respectent scrupuleusement les recommandations qu’elle émet. Pour ce faire, il faut un rapport de force ou un équilibre de force entre les participants.

L’échec de la conférence nationale de 1989 s’explique par le fait qu’une partie des participants à la conférence nationale étaient partisans du statuquo politique. L’absence d’un rapport de force entre les tenants du pouvoir et ceux qui désiraient des changements politiques en profondeur n’a pas permis d’aboutir aux changements attendus. La maitrise des institutions politiques par le PDG au sortir de la conférence nationale est la cause de l’échec de cette Conférence nationale.

L’équilibre des forces politiques légèrement en faveur de ceux qui souhaitent les changements politiques convoités oblige à tenir une conférence nationale souveraine. Une Conférence nationale souveraine est détentrice de tous les pouvoirs de la puissance publique. Les décisions qui en émanent ne sont pas limitées ou contrôlées par aucun autre pouvoir.

De fait, en mettant en place des instruments neutres de régulation de l’organisation politique et du fonctionnement de l’État, la Conférence nationale met en place les instruments de la démocratie qui permettent aux souverains de choisir librement ses gouvernants et les politiques qu’ils souhaitent voir mis en œuvre. Les institutions la Conférence nationale souveraine garantissent la validité d’un tel choix.

Dans le contexte actuel du Gabon, la tenue d’une Conférence nationale est en soi un coup d’État constitutionnel parce qu’il entraine le renversement des institutions politiques existantes et la mise en place d’un autre cadre institutionnel. En acceptant la tenue de la Conférence nationale, souveraine Ali Bongo accepterait en fait de se saborder. Pourquoi Ali Bongo fera-t-il une telle chose, après les morts de Port-Gentil?

Lors de son dernier séjour en France, les autorités politiques françaises après avoir été édifiées sur la situation de crise politique et socio-économique au Gabon ont enjoint Ali Bongo à favoriser la démocratisation du pays et la bonne gouvernance. Un chronogramme établi par la diaspora, l’opposition politique et la société civile lui a été remis. Les autorités politiques françaises ont fortement encouragé Ali Bongo à mettre ce chronogramme en œuvre.

Dans la discrétion de certaines discussions, il semble que deux options s’offrent à Ali Bongo. Conduire volontairement à la tenue de la Conférence nationale ou y être forcé. Le connaissant entêté, de quelle manière sera-t-il forcé de tenir cette Conférence? Existe-t-il des manières ou instruments de contrainte? Si de tels instruments existent, peut-on en dire autant de la capacité de l’utiliser de la part de la France, de la diaspora, des partis politiques de l’opposition et de la société civile gabonaise?

Joel Mbiamany-N’tchoreret

jeudi 19 juillet 2012

Un communiqué important du ministère de l’Intérieur gabonais, Jean-François Ndoungou dans quelque dix jours.

Une information importante, corroborée auprès de différentes sources politiques et diplomatiques, dans quelque dix jours, le ministère de l’Intérieur du Gabon, Jean-François Ndoungou, ferait une importante déclaration politique. Elle marquera la vie politique d’une façon profonde. Les acteurs politiques gabonais devront user d’un pragmatisme et d’une intelligence à toute épreuve et exploiter la situation politique à venir de manière à permettre l’évolution du pays tel que nous l’espérons. Il ne faudra pas se laisser tenter par des appels d’oiseaux de nuit et compromettre une fois de plus le processus politique attendu de tous. Pour ma part, je prends acte de l’information et conscient des erreurs politiques du passé de nos amis et/ou de nos aînés, je demeure dans mes principes, ceux de la fidélité de l’amitié en politique.


Joël Mbiamany-N’tchoreret

Ali Bongo aurait été assigné au pénal en France pour une affaire de transaction financière douteuse au Gabon dès le coup d’État électoral en 2009.

Une assignation est une convocation par la justice en vue de donner témoignage sur des actes pour lesquels on aurait été témoin ou pour lesquels on aurait été partie prenante. Elle est un Acte de procédure qui permet à « une personne (le demandeur) d'informer son adversaire (le défendeur) qu'elle engage un procès contre lui et l'appelle à comparaître devant une juridiction. L'assignation est établie et délivrée par un huissier de justice ». La personne assignée ne peut refuser de comparaitre faute d’un outrage au tribunal qui expose à la prison et à des amendes sévères. Nous devons considérer cet événement comme d’une importance. « Les tribunaux de la justice pénale sont les tribunaux de police, les tribunaux correctionnels et les Cours d'assises ». Seule la comparution devant ces dernières requiert le recours à un avocat.

Les personnes qui se sont constituées requérantes dans cette affaire ne l’ont pas fait à la légère. Car si la plainte relève être infondée, les faits dénoncés s'avérant inexacts, Ali Bongo peut à son tour déposer une plainte pour dénonciation calomnieuse. Nous avons toutes les raisons de croire que cette affaire place notre président dans une fâcheuse situation.

La justice comme organe essentiel de l'application de la loi et de la défense des droits individuels, « a deux fonctions distinctes : l'une est de réprimer les crimes et délits - c'est la justice pénale, et l'autre est de trancher et permettre la résolution des litiges entre personnes physiques ou morales qui ne peuvent être résolus amiablement - c'est la justice civile ».

De tout cela, lorsque l’assignation est faite devant une juridiction civile, il s’agit de mésentente dans une transaction entre deux ou plus de deux personnes par rapport à une entente préalable. Lorsque l’assignation est faite devant une juridiction pénale, il s’agit de crime. Car la justice pénale « traite des crimes et délits, ainsi que de toutes les infractions donnant lieu à des peines d'emprisonnement, de travaux d'intérêt collectif ou d'amendes ». Elle est saisie par le "Parquet" (les procureurs de la République) qui décide les poursuites de lui-même ou sur plainte déposée par la victime qui peut se constituer "partie civile". Ce n'est pas cette dernière qui demande les poursuites, qui sont le privilège du Parquet, mais elle peut demander un dédommagement de son préjudice. La personne poursuivie est une personne physique, prise en son nom propre ou en sa qualité d’ayant cause d'une personne morale, mais ce peut être aussi une personne morale en tant que telle : dans ce cas, les peines encourues ne sont évidemment que des peines d'amende. Ali Bongo est poursuivi comme personne physique. On peut s’attendre à une peine d’emprisonnement. Nous ne croyons pas que la justice française irait jusque- là. Néanmoins, il est bon de savoir que si une procédure civile est engagée en même temps qu'une procédure pénale, cette dernière est prioritaire d'après le principe que "le pénal tient le civil en l'état".

Ali Bongo pourra faire valoir son immunité diplomatique pour se soustraire à l’obligation à cette assignation. L’avocat du demandeur pourra faire valoir que le statut de l’intimé n’est pas légitime, qu’il serait devenu président à la suite d’un coup d’État électoral. Une telle présentation des faits pourrait plonger le tribunal dans un procès pour trancher le contentieux électoral de 2009 au Gabon. Cela ne sera pas possible parce que le tribunal pénal sera déclaré ou se déclarera incompétente.

Nous attendons de voir la suite des choses. Nous vous tiendrons informés selon l’évolution du dossier.

Joël Mbiamany-N’tchoreret

mercredi 18 juillet 2012

Un commentaire riche d'enseignement. Nous allons y méditer

Voir notre commentaire en bas du texte en noire

BBM est sur le terrain au Gabon pour tenter peut-être de sauver maintenant l´UPG. Je lui souhaite bonne chance et surtout des reins solides dans cette arène à palabres, qui n´a pas réussi depuis plus de vingt ans (c´est à dire sous le règne sans partage du défunt Pierre Mamboundou) à placer des personnalités du parti UPG dans une équipe gouvernementale au Gabon, sous prétexte de ne vouloir cautionner la politique de la majorité au pouvoir.

Et pourtant au sortir de toutes les élections, considérées fraudées, l´UPG a toujours eu le mérite (après contestations et divers recours) d´être reconnu 2è Force politique au Gabon. Ce poids politique n´a malheureusement pas été sereinement exploité. Il a servi au fil des années à satisfaire certains égoïsmes personnels au détriment des populations qu´on semblait représenter.

L´absence de « Realpolitik » manifesté par la contestation radicale et la politique de la chaise vide, a certainement été payante pour feu P. Mamboundou lui-même (puisque son rang et son statut lui ont conféré des avantages que nombre de gabonais de sa base électorale ne bénéficiaient) ; mais elle a été néfaste pour une bonne partie des populations du Sud que BBM vient séduire à nouveau. Ainsi certaines régions du pays ont été déclarées arbitrairement fiefs de Mamboundou et ne pouvaient bénéficier activement des plans de développement du Gabon, faute de défenseurs et lobbyistes du terroir au sein des pouvoirs de décision. C´est le cas par exemple de Ndéndé ou des quartiers sous-intégrés de Libreville comme Kinguéle, etc.


Selon l´adage qui dit « qu´on est mieux servi que par soi-même », il est impératif de rectifier les errements du passé en ramenant progressivement cette frange de la population gabonaise dans le dialogue national, et ceci en pratiquant quotidiennement une politique d´ouverture moins dogmatique , emprunte de positions constructives et consensuelles.

Pour cela cette bonne partie du Sud du Gabon, qui votait pour P. Mamboundou, sera très attentive aux nouvelles recettes, pas et gestes de BBM. Elle n´a pas oublié que BBM et P. Mamboundou étaient tous deux candidats en 2009 aux présidentielles du Gabon. Ceci suppose qu´ils avaient des programmes de développement du Gabon différents et qu´ils ne s´accordaient pas sur une candidature commune !. …A moins qu´il s´agisse bien des mêmes égoïsmes personnels dénoncés plus haut…..ou alors de l´opportunisme « militant » … pour barrer coûte que coûte le chemin à ABO /AMO ?….

Et pendant ce temps on oublie que des ethnies, des Ressources (humaines et naturelles) du pays sont pris en otage !!!!.


BBM commence bien sûr par Mouila, Ndendé, puis Tchibanga, …… On prend et on recommence !.

C´est du déjà vu !!!!Bienvenu au club des Polit-Magiciens du Gabon ….pour la Soupe familiale ! avec ou sans Realpolitik !

Dja Tsing !

Cher compariote, n'attendez pas de nous des compromissions avec le pouvoir en place. Nous voulons la libération totale du Gabon et des postes de fonctionnaires au service de certains ne nous intéressent pas.

mardi 17 juillet 2012

Ali Bongo le bienveillant : de la kleptocratie comme assise de légitimation du pouvoir politique usurpé.

Depuis sa prise de pouvoir par un coup d’État électoral au Gabon, Ali Bongo a multiplié les rencontres avec les personnalités de la scène internationale; organisé des activités festives, des forums économiques et politiques inutiles et coûteux; participé à des sommets et à des réunions internationaux où il a été amené à prendre la parole, même quand cela n’était pas nécessaire. Il s’est fait inviter à la finale du championnat européen de soccer (UEFA). Comme un cheveu dans la soupe du Prince Charles, il a poussé son besoin du m'as-tu-vu…j’étais là, jusqu’à figurer dans la photo de l’équipe championne célébrant sa victoire. On aurait cru qu’il faisait partie du staff technique de Chelsea, l’équipe championne.

Avant cela, le besoin insatiable du paraître a amené Ali Bongo à faire de nombreux dons financiers vulgarisés à coup de communiqués de presse, notamment, celui fait au Japon, un pays dix mille fois plus riche que le Gabon, suite aux dévastations du tremblement de terre qui ont paralysé une partie de ce pays.

Des indiscrétions qui nous parviennent indiquent que pour prendre part ou organiser ces différentes rencontres et activités nationales et internationales, Ali Bongo Ondimba a déboursé depuis trois ans, quelque deux cents millions d’euros. Alors que son peuple croupit dans la promiscuité de la misère, à quel intérêt correspond le besoin effréné d’Ali Bongo d’apparaître dans toutes les activités internationales organisées un peu partout à travers le monde?

On présente l’autocratie dans la plupart des études de sciences politiques comme reposant sur l’oppression des citoyens pour les priver de leurs libertés. Le but étant de faire taire et de contenir la remise en cause de la légitimité du pouvoir usurpé. Peu d’analyses montrent qu’en plus de l’oppression, à l’ère de la mondialisation accentuée par la convergence des technologies de la communication qui fait de la planète un village, l’image et les informations qu’ils véhiculent sont des instruments de pouvoir. Utilisées habilement, elles participent à faire accepter les dictateurs, de sorte que, comme l'a dit Malcolm X, « Si vous n’êtes pas vigilants, les médias arriveront à vous faire détester les gens opprimés et aimer ceux qui les oppriment ».

En fait, la séduction politique est le leitmotiv des activités d’Ali Bongo Ondimba qui ne cherche pas à gouverner, mais régner avec des dépenses sans compter. Pour y parvenir, il n’hésite pas à utiliser l’argent du Gabon comme instrument d'échange de sa reconnaissance mondiale comme président du Gabon. Selon l’analyse qu’en fait Patrick Meney (1992) du phénomène, Ali Bongo agit en kleptocrate. Les kleptocrate sont les dirigeants politiques qui pratiquent l’achat de la reconnaissance politique à grande échelle en vue d’asseoir leur pouvoir personnel. Ils érigent la corruption politique en instrument de légitimation du statut politique qu’ils désirent faire prévaloir.

La corruption est pour ces dirigeants une façon de tordre ou détériorer, physiquement ou moralement, l’aspect d’une chose ou d’une réalité. Elle procède de falsification qui entraîne la substitution des faits d’une réalité en échange d’un gain. La falsification ne conduit pas la réalité authentique à disparaitre totalement. Au contraire, elle subsiste, mais dans l’apparence. Car lorsqu’elle est corrompue, la réalité politique attendue légitimement perd son essence. Même si elle a toutes les caractéristiques requises, la chose corrompue ne remplit plus sa fonction initiale. Elle n’a plus les attributs essentiels pour le fonctionnement attendu.

Ainsi, pour correspondre à la chose substituée, les informations diffusées sur les activités d’Ali Bongo sont des faits qui se juxtaposent sur les fonctions et les attributs altérés par sa prise de pouvoir forcée. Ce qui conduit à instituer un chef d’État hybride alliant les formes de respectabilité de l’institution de chef de l’État et les comportements mafieux par lesquels, il agit à sa guise sans respect des valeurs et normes institutionnelles qu’un président normal respecterait. En réalité le kleptocrate arbore à la fois des comportements légaux lorsqu’il cherche à conquérir sa reconnaissance politique par la séduction dans la scène internationale et en mafieux lorsqu’il l’impose à ses concitoyens.

Comme de raison, la fonction de chef de l’État en démocratie est dévolue à un individu d’après la volonté exprimée librement par la majorité des citoyens et validée en totalité par les institutions et les acteurs politiques nationaux et internationaux. Afin de s’assurer de l’authenticité des résultats proclamés, un ensemble de mécanismes juridiques et institutionnels est considéré lors des consultations politiques électorales. Lorsqu’il y a absence de contestation à grande échelle, on présume qu’il y a reconnaissance de la validé du processus électoral et des résultats proclamés.

Pour contenir les contestations, avant la proclamation des résultats du vote tronqués, l’armée est mise au pas, casque à la tête, matraque à la main et les véhicules blindés positionnés dans tous les coins où des foules sont susceptibles de manifester leur contestation des résultats proclamés. Ainsi, pas besoin de corrompre l’ensemble des citoyens ou même de donner suite aux promesses de la campagne électorale. Il suffit d’acheter la conscience de ceux qui dirigent les forces de l’ordre et ceux qui organisent, contrôlent le processus électoral, proclament et valident les résultats du vote.

Le chef de l’État élu doit également obtenir la reconnaissance des acteurs de la communauté internationale qui cautionnent le processus de la désignation du chef de l’État. Pour qu’il existe, l’État doit avoir la reconnaissance internationale. De la même façon, les chefs d’État étrangers et les acteurs transnationaux donnent leur assentiment sur le processus de désignation du chef de l’État, suite à une élection, par les félicitations qui sont adressées au nouvel élu. Le poids de l’opinion internationale à la validation des votes dans un pays est davantage requis lorsque le processus n’a pas été honnête et lorsque ce pays est un jeu politique et économique des grandes puissances. À cet égard l’opinion des citoyens du pays compte moins que celle des acteurs économiques et des personnalités politiques importantes de ces grandes puissances.

Les États africains sont des réservoirs des matières premières des États occidentaux. Voilà pourquoi, depuis la fin de la guerre froide, la reconnaissance des chefs d’État des pays d’Afrique a tendance à se faire non pas en fonction des résultats des urnes authentiques, mais de la préservation de certains intérêts des personnalités ou des organisations des pays les plus influents de la communauté internationale. La reconnaissance de la validité du processus électoral en Afrique noire serait ainsi un jeu de dupe. Bien souvent, la communauté internationale reconnait comme élu que celui qui leur permet d’obtenir ou de préserver un gain politique ou matériel. Cette situation fait de la corruption politique l’assise de la reconnaissance politique des chefs d’États africains.

Indubitablement, l’enjeu que représente le Gabon dans la politique africaine de la France et de ses intérêts économiques fait que depuis le coup d’État militaire de février 1964, le pays n’a connu aucun moment où l’expression exprimée par les citoyens a été validée. La conquête du pouvoir politique au Gabon est jusqu’à maintenant moins une quête de l’assentiment des citoyens par la satisfaction de leurs besoins que la capacité d’obtenir des soutiens des personnalités politiques et économiques français. D’où le besoin insatiable d’Ali Bongo de contribuer financièrement, d’organiser et de participer à diverses activités internationales, peu importe le coût pour le trésor public.

Pour cela, l’essence même du pouvoir d’Ali Bongo est de mettre sous son autorité toutes les sources financières de l’État. La conquête du pouvoir est concomitante à la conquête des sources financière et matérielle de l’État. Agissant dans son pays en gangster, il travestit le mode de fonctionnement du gouvernement en créant des agences qui retirent au gouvernement les prérogatives de la gestion directe des ressources financières. Ces agences et toutes les régies financières sont mises sous tutelle à la présidence de la République pour les besoins de la corruption politique.

En somme, il est dit cyniquement que la corruption est, avec la prostitution, le plus vieux métier du monde. Si la prostitution représente une mise en location de son corps pour l’acquis d’un gain quelconque, la corruption est l’achat et la vente d'une conscience. Lequel achat s’exerce par l'abus d'un pouvoir en vue d'un gain personnel ou au bénéfice d'un groupe auquel il doit allégeance. Ainsi, l’achat des immeubles en France et aux États-Unis a servi à faire des dons à des personnalités de ces pays pour adouber sa présidence.  De la même façon il organise pour le Gabon ou au nom du Gabon des activités qui n’ont aucune retombée économique pour l’ensemble des Gabonais mais qui profitent à ses invités internationaux.

Par rapport à ce système kleptocrate, la lutte pour la libération politique exige une mobilisation de l’ensemble des Gabonais. Cette mobilisation des Gabonais requiert l’unification de l’opposition en une seule organisation. Afin de laisser transpirer les particularités et les différences qui caractérisent l’ensemble des expressions politiques du Gabon, cette opposition unique peut être composée des tendances diverses. Face à une opposition unie, en effet, la communauté internationale sera bien obligée d’accepter les gouvernants que les Gabonais auraient librement et souverainement choisis. Les divergences qui émaillent nos débats et nos actions sont des ingrédients qui alimentent la dictature que nous subissons et réduisent nos capacités d'en découdre. Agissons en conséquence.

Joel Mbiamany-N’tchoreret

samedi 14 juillet 2012

Tout va bien pour Bruno Ben Moubamba, dans son voyage dans le sud du Gabon.

Dès demain, nous placerons sur la toile des images éloquentes de la tournée de BBM dans le sud du Gabon.

La tournée de Bruno Ben Moubamba et de l’UPG dans le sud du pays se passe très bien jusqu’à maintenant. Nous sommes étonnés de l’enthousiasme qu’il suscite. Nous en sommes heureux. De nombreux militants et citoyens accourent acclamer la délégation du parti. Dans les yeux des militants du parti qui ont cru un instant voir leur partir mourir avec le décès du leader historique Pierre Mamboundou Mamboundou, l’espoir revit.

À Mouila hier, comme dans les nombreux villages dans le parcours de la délégation, comme à Ndéndé aujourd’hui, les foules sont nombreuses et immenses. Demain, la délégation partira de Ndéndé pour Tchibanga où les organes locaux du parti attendent à leur tour rivaliser d’enthousiasme et de mobilisation militante et citoyenne en vue faire la fête avec leur parti pour son vingt-troisième anniversaire.

L’accueil fait à Bruno Ben-Moubamba et à l’ensemble de la délégation de l’UPG montre que ce parti n’est pas comme les autres partis. L’Union du Peuple Gabonais est une marque de commerce, elle est porteuse d’une idée, d’une certaine conception de la politique et du politique dans notre pays. Elle incarne une certaine philosophie, un état d’âme. Cet état d’âme, cette philosophie, plusieurs militants de l’UPG en sont convaincus : BBM en est porteur. Il incarne le courage, la fierté, la fermeté, l’honnêteté et l’ambition politique de tout citoyen qui aime son pays plus que lui-même.

Quelques compatriotes, à la critique facile et à l’insulte aisée, ont critiqué BBM, le reprochant de faire la politique derrière son clavier aux frais du champagne de ses beaux-parents, n’ayant pas le courage d’aller sur le terrain exprimer en actes ses vues politiques. Mais de nous, de ces jeunes Gabonais de notre génération, qui a le courage et la volonté politique de BBM et surtout son amour pour le Gabon et pour les Gabonais.

Né des parents pauvres, vivant au quartier de la Sorbonne à Libreville dans la plus grande des pauvretés, BBM n’a pas connu dans son enfance la vie aisés de ces Gabonais qui le critiquent sans retenue. Par la grâce de certains missionnaires chrétiens, il a pu quitter la Sorbonne à Libreville pour se rendre en France où grâce à son sérieux, il a fait son chemin, suivie une formation universitaire de qualité et épouser une fille de bonne famille avec qui il a eu trois charmants garçons.

Vivant à labri du besoin, il n’a jamais oublié d’où il venait. Avec ses maigres ressources, non obtenues de l’État gabonais comme certains qui se disent riches, il n’a jamais hésité à aider les Gabonais dans le besoin en finançant des écoles, des orphelinats et des infirmeries pendant que ceux qui gouvernent et détournent sans compter l’argent du pays allaient à l’étranger dilapider les ressources financières du pays. Plusieurs compatriotes qui critiquent BBM au quotidien sont la progéniture ou proche parent de ces rapaces de la République. C’est un peu ironique non! Dans un monde normal, ils trouveraient profit à se taire.

Il me vient souvent un sourire quand j’attends quelques-uns de mes compatriotes parler, dénoncer ou critiquer négativement les prises de positions de BBM. Je n’ai qu’un mot, plutôt un défi à lancer à ceux-là, faites comme BBM et on verra si vous êtes à la hauteur. Quittez votre confort, osez partager le peu que vous possédez sans rien demander en retour et l’on saura si vous êtes fondés de dire vos insultes et critiques malveillantes.

JMN

vendredi 13 juillet 2012

L'UPG en tournée dans le Sud du Gabon


0131 / L'année 2012 verra le 23e anniversaire (14 juillet) de l'UPG être célébré à Ndendé et pour la première fois sans son fondateur charismatique. A cette occasion, Bruno Ben MOUBAMBA a commencé avec la Direction de l'UPG, une tournée du pays le 11 juillet 2012 par Mouila où il est allé s'agenouiller devant la mère du Président Pierre MAMBOUNDOU dans la soirée du mercredi 11 juillet. Il s'est présenté comme un fils qui a enterré sa modeste mère à Reims (France) en attendant qu'elle repose un jour en paix sur ses terres de la région de Moabi (Sud-Gabon). Devant la douleur de Maman Mboumba la génitrice du fondateur de l'UNION DU PEULE GABONAIS Bruno Ben MOUBAMBA a confié à la soeur de l'opposant historique que les acteurs politiques du Gabon ne doivent plus mourir sans raison pour arrêter la malédiction qui frappe le Gabon. La mort de Pierre MAMBOUNDOU ne profitera pas à ceux qui prospèrent sur la souffrance des autres. 014








006 La délégation a ensuite ensuite été accueillie au siège de l'UPG à Mouila par les responsables upégistes de la Ngounié-nord.



026 : Les dirigeants de l'UPG présents à Mouila ont ensuite salué le Maire de Mouila et le Gouverneur de la province de la Ngounié



029 et 031 : le siège de l'UPG à Mouila. Pierre MAMBOUNDOU dont l'influence dépasse désormais son propre parti ne semble pas mort car il revit en chacun.

031 : L'actuel porte-parole du parti s'entretient avec Ben MOUBAMBA devant le siège de l'UPG à Mouila. L'UNION DU PEUPLE GABONAIS ne vas éclater car le travail de réunification suit un un processus normal