samedi 15 septembre 2012

DÉCLARATION UNION DES FORCES DU CHANGEMENT DU 15 septembre 2012

Lue par le President Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU. PSD

Le Président Ali BONGO ONDIMBA, a cru devoir réunir un Parlement non représentatif de la sociologie politique du Gabon aux fins de stigmatiser le repli identitaire, la xénophobie et d’opposer un refus à la tenue d’une Conférence Nationale souveraine.

Par ailleurs il a profité de l’occasion qu’il s’est offerte pour prôner l’antagonisme entre jeunes et moins jeunes comme pour se venger de ce qu’il aurait été victime de l’ostracisme des vieux à la Conférence Nationale de 1990. Voilà un Président qui a la dent bien dure et la rancune tenace. Comme qui dirait « il a le mauvais cœur » !

Il aurait pu s’arrêter là mais il ne s’est pas privé de présenter un catalogue de projets à transformer de façon comminatoire en une loi d’Orientation. A ce propos, l’UFC rappelle à un Chef d’Etat qui confond sa fonction à celle de Premier Ministre car il veut être tout à la fois, qu’il lui faut d’abord abroger l’autre loi d’Orientation qui existe déjà, loi d’Orientation de la Stratégie du Développement économique et sociale en République gabonaise N°21/2005 du 10janvier 2006 pris en application des dispositions de l’article 47 de la Constitution, tout en l’invitant également à ne pas marcher à côté du Document de Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (DSCRP) fraichement adopté par ce même Parlement, il est vrai godillot.

Aussi sa gestion des Affaires, sa propension à vouloir tout faire, à vouloir tout régenter, avec son espèce de Légion étrangère, la façon qu’il a d’ignorer le Gouvernement, de n’écouter personne pour s’écouter lui-même et finir par tout ramener à lui, conduit tout le peuple gabonais à s’interroger sur les conséquences d’un tel activisme qui n’est que le pendant d’une dictature que l’on doit dénoncer avec force.

Après une analyse très approfondie d’une déclaration qui cache une sorte de fébrilité, d’une peur de l’autre et celle de l’échec de sa politique, l’Union des Forces du Changement (UFC) s’insurge contre la tentative de division du peuple gabonais par un président passible de forfaiture en voulant dresser les différentes communautés ethniques les unes contre les autres.

Le Président Ali BONGO ONDIMBA incarne tous les maux qu’il fait semblant de dénoncer devant une Assemblée et un Sénat aux ordres. Tous les maux qu’il dénonce, que l’UFC déplore, sont la résultante d’une gouvernance dont il est le principal héritier et qu’il perpétue avec beaucoup d’emphase qui se nomment concussion, gabegie, dépenses ostentatoires, favoritisme, népotisme, exclusion et division ; tous ces maux qui conduisent malheureusement nombre de Gabonais à espérer qu’un Président issu de leur province, de leur ethnie, favorisera avant tout l’essor de sa province, de ses cadres, de son ethnie voire de son clan.

Si tout Chef d’Etat se situait au-dessus de ces contingences-là, fidèle au Serment qu’il aura prêté, animé de la volonté de construire un pays en imprimant chez chaque citoyen les vraies valeurs qui font un grand pays et qui fondent une grande Nation que sont l’effort, le mérite, le courage, l’esprit d’initiative et l’esprit d’abnégation, Ali BONGO ONDIMBA n’aurait pas été réduit à prononcer un discours incantatoire d’une extrême vacuité. Et lorsqu’il parle de l’Union Nationale et des événements survenus les 15 et 17 août 2012, il conviendrait de rappeler pour ce qui concerne la Fête de l’Assomption tout en étant quasiment tous chrétiens dans cette salle que le Gabon reste cependant un pays laïc. Et que le 17 août date qui marque l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, doit être le jour où chaque gabonais peut s’autoriser à exiger l’avènement des libertés, de toutes les libertés, y compris la liberté de manifester envers et contre les décisions iniques d’un pouvoir contre la dissolution d’un Parti politique, parce que, en son sein, une personnalité politique, alors candidat indépendant à l’élection présidentielle litigieuse de 2009, a cru légitime de revendiquer la présidence de la République au su des résultats éventés par la presse internationale. Un acte posé par un individu ne peut pas entraîner la sanction de tout un groupe ; par ailleurs l’histoire de l’humanité est parsemée de crises politiques débouchant parfois en guerres civiles qui n’ont jamais conduit les pouvoirs établis à dissoudre les partis politiques antagonistes, les exemples de l’Angola, du Congo, de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique du Sud, de la RDC sont patents.

La dissolution de l’Union Nationale, traduit purement et simplement l’abus de pouvoir, lequel cache par ailleurs la crainte de l’autre, cet abus conduit les membres de ce parti à le contester et à revendiquer légitimement le droit d’existence de leur parti.

L’Union Nationale peut compter pour ce faire sur la solidarité de l’Union des Forces du Changement dont elle est membre à part entière.

Il ressort que le refus de dialoguer y compris avec des adversaires les plus redoutables est un signe de faiblesse et de manque d’assurance face au rôle qui est celui d’un Président de la République qui doit se situer au-dessus de tous les partis politiques et qui ne peut pas s’autoriser à laisser de côté une frange, qui plus est, majoritaire, de la population ; le serment qu’il a prêté devant la Nation, lui commande de « consacrer toutes ses forces au bien du peuple gabonais et d’être juste envers tous ». Il ne peut pas y déroger sous prétexte d’une quelconque indélicatesse envers sa personne.

Faut-il rappeler que le Président Omar BONGO ONDIMBA, son père a su cultiver le Dialogue, même perverti. Cependant, il donnait au moins l’impression de prêter une oreille attentive à tous, y compris à ses adversaires.

Le Président Ali BONGO, héritier du PDG, Parti qui a toujours dans sa devise le mot ‘’Dialogue’’, a décidé comme pour essayer de se démarquer malencontreusement de son père de se définir comme le ‘’Président du refus’’ : refus de dialoguer pour, pense-t-il, incarner la rupture, rupture avec son père, rupture avec les préceptes de son parti, rupture avec les fidèles de son père restés au PDG, rupture avec une gestion administrative orthodoxe dont le contrôle ne peut plus s’exercer aisément, rupture avec un Gouvernement responsable de la conduite des Affaires de l’Etat et responsable devant le Parlement en lui substituant une Kyrielle d’Agences toutes logées à la Présidence de la République, échappant à tout contrôle et confortant l’idée généralement répandue que la présidence de la République est devenue une vraie caverne… d’Ali Baba.

Cependant, Ali BONGO président du refus devrait savoir que le refus d’un dialogue inclusif, entraîne l’intolérance ; il doit savoir que l’intolérance entraîne les excès, et les excès entraînent la violence : les parodies d’élections sont une forme de violence, l’injustice est une forme de violence, le favoritisme est une forme de violence, l’accaparement des moyens de l’Etat par une infime minorité est une forme de violence, le chômage surtout des jeunes qui sévit à l’état endémique dans un pays sous-peuplé comme le nôtre est une forme de violence, l’instrumentalisation et l’achat de conscience des jeunes désœuvrés est une forme de violence, la suspension des bourses à des étudiants parce qu’ils revendiquent leurs droits légitimes à la formation dans les meilleures conditions possibles est une forme de violence, l’emprisonnement injustifié des étudiants et d’autres citoyens est une forme de violence, la suspension sans justification des salaires de certains fonctionnaires est une forme de violence, la privation des libertés essentielles que sont le logement, l’éducation et la santé est une forme de violence, la réduction d’autres citoyens au silence est une forme de violence, les femmes qui accouchent à même le sol est une forme de violence, la suspension abusive des organes de presse est une forme de violence, la dissolution arbitraire de l’Union Nationale est une forme de violence, le déguerpissement sauvage est une forme de violence, l’accaparement des médias publics est une forme de violence, l’impunité des crimes dits rituels est une forme de violence, les coupures intempestives d’eau et d’électricité sont une forme de violence, la vie dans un quartier sans voies de communication, sans eau et sans électricité est une forme de violence, la cherté de la vie est une forme de violence.

Tout peuple même adepte de la non-violence ne peut qu’être excédé par autant de violences et opposer la résistance si ce n’est la contre-violence.

Nonobstant le refus du dialogue par Ali Bongo Ondimba et pour éviter les conséquences regrettables qui peuvent en découler, l’Union des Forces du Changement croit fermement à la Conférence Nationale Souveraine comme le moyen le mieux adapté au règlement de toutes ces violences. Car elle permet aux Gabonaises et aux gabonais de se parler entre eux aux fins d’examiner tous les problèmes liés à cet ensemble de maux synonymes de crise et trouver les solutions les plus appropriées.

Par ailleurs on ne peut pas bâtir un pays en suscitant des antagonismes entre jeunes et moins jeunes, en suscitant des antagonismes entre Gabonais d’origine et Gabonais d’adoption en introduisant ostensiblement au sommet de l’Etat une sorte de légion étrangère perçue comme une insulte à l’intelligence des Gabonaises et des Gabonais.

Faut-il rappeler que les jeunes prospérités ont le devoir de féconder les prospérités plus anciennes et de les entretenir. Et comme Ali BONGO procède par exclusion, l’Union des Forces du Changement lance un appel et proclame à tous ceux, jeunes et moins jeunes qui se sentent à l’étroit et mal à l’aise dans un parti où l’on nie jusqu’à leur existence qu’ils sont les bienvenus au sein d’une Opposition unie et déterminée à favoriser l’avènement de l’alternance démocratique dans notre pays.

C’est pourquoi nous dénonçons avec force la perversion des Institutions de régulation de la Démocratie que sont la Cour Constitutionnelle et le Conseil National de la Communication dont les membres sont désignés par un seul parti, le PDG pour ne pas le citer.

Si le Conseil National de la Démocratie avait fonctionné normalement, l’UFC ne serait pas rendue à exiger la Conférence Nationale Souveraine. Toutes ces dérives enregistrées, à savoir un découpage électoral non équitable, un mandat présidentiel renouvelable sans limite, des élections législatives et présidentielles à un seul tour, favorisant justement le repli identitaire, auraient été corrigées à force de conviction et d’un dialogue permanent en son sein.

C’est en conséquence de ce qui précède que l’UFC invite toutes les bonnes volontés d’où qu’elles viennent, nous disons bien d’où qu’elles viennent, à convaincre tous les acteurs politiques à l’idée de la Conférence Nationale Souveraine, un dialogue inclusif, constructif et refondateur et sans a priori, réunissant toutes les forces vives de la Nation.

Enfin, L’Union des Forces du Changement invite le peuple gabonais à se tenir prêt à suivre tous ses mots d’ordre qui visent à obtenir l’alternance démocratique.

Je vous remercie.

mercredi 12 septembre 2012

Selon la lettre du Continent, AMO mobilise la baronnie contre Ali

Reproduit pour vous intégralement sans commentaire ou avis.
Le président Ali Bongo s’inquiète des effets du discours de l’opposant André Mba Obame sur les anciens barons de son père, qu’il a pris soin d’écarter du pouvoir.

Fébrilité au sommet de l’Etat comme en témoigne la très discrète rencontre, le 23 août à Franceville, capitale du Haut-Ogooué, entre Ali Bongo et les chefs de village de cette province, fief des Bongo. Entouré de sa mère, Patience Dabany, de l'ancien ministretéké Idriss Ngari et de son oncle Fidèle Andjoua, le président gabonais a tenté de mettre en garde ses "parents" contre le discours d'André Mba Obame "AMO". A l'instar des partis d'opposition regroupés au sein de l'Union des forces du Changement (UFC), qui se sont retrouvés du 7 au 9 septembre à Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié (sud), le principal opposant au régime exige la tenue d’une conférence nationale souveraine visant à refonder les structures de l’Etat. Sur le fond, Ali Bongo semble beaucoup plus inquiet par l'écho que ce type d'appel provoque chez ses "frères" du Haut-Ogooué, fief du régime. Alors qu'elle était censée remobiliser les membres duParti démocratique gabonais (PDG) de cette province, la rencontre de Franceville a surtout contribué à les diviser.

Plusieurs anciens barons d'Omar Bongo écartés depuis 2009 s'avèrent de plus en plus favorables à une telle conférence nationale. Député d’Okondja, l’ex-ministre des affaires étrangères, Paul Toungui, compagnon de Pascaline Bongo, devrait appuyer l'initiative de son ami René Ndemezo’o Obiang, ex-ministre des sports et membre du PDG appelant son parti à accepter l’organisation d’une grande assise nationale. De leur côté, les deux anciens ministres d'Omar Bongo originaires de Bakoumba et Moanda, Célestin Bayoghaet Jean-Valentin Leyama, ont repris contact avec Zacharie Myboto, vice-président de l’UFC.

Autre membre de la baronnie Bongo, l'ancien DG de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Antoine Yalanzele, responsable du PDG à Franceville, s'est dit, à son tour, prêt à participer à cette conférence. Tout comme l’ancien puissant patron de laComilog, Marcel Abéké. De son côté, l'ancien ambassadeur du Gabon à Paris, Jean-Marie Adzé, vient de réactiver ses réseaux avec l'opposition.

Source: La lettre du continent/ 13 septembre 2012

mardi 11 septembre 2012

Convention de la Diaspora Gabonaise: Communiqué de presse

La Convention de la Diaspora Gabonaise (CDG) prend acte du consensus politique du Forum de Mouila, entre les principaux partis politiques de l’opposition gabonaise et de la société civile. Ce consensus manifeste la revendication de la tenue d’une Conférence Nationale Souveraine (CNS) comme solution idoine de sortie de la crise multiforme que connaît le pays.

La CDG félicite les chefs des partis politiques d’être parvenus à taire leurs rivalités et rancœurs politiques afin de mettre de l’avant l’intérêt supérieur de la Nation en vue de favoriser l’exigence de ce débat au détriment des visées politiques strictement partisanes et/ou personnelles.

La naissance de l’Union des Forces du changement (UFC) au Forum de Mouila marque donc à suffisance la volonté de la classe politique de l’opposition à travailler en ensemble pour trouver des solutions aux conditions de souffrance sociopolitique dans lesquelles sont plongés les citoyens gabonais dans la quotidienneté de leur vie.

Aussi, la CDG espère, cette fois, que cette nouvelle structure, UFC, sera l'ultime édifice qui arrivera à fédérer dans l'action, une fois pour toutes, les forces vives du pays qui attendent mettre fin au régime autiste que représente le pouvoir actuel face aux valeurs fondamentales de la démocratie et de l'État de droit.

La CDG n’est pas sans savoir que le pouvoir gabonais établi est bien informé de la demande de la tenue d’une Conférence nationale souveraine et du consensus politique désormais acquis par rapport à cette exigence. Elle estime qu’il appartient au pouvoir établi, depuis 2009, de réagir dans les meilleurs délais et sans condition au consensus politique qui exige la tenue de la Conférence Nationale Souveraine.

Pour sa part, la CDG considère la première étape du projet mis de l’avant pour sortir le Gabon de sa torpeur politique réalisée. Dès cette semaine, elle travaillera de concert avec les représentants de la société civile et des représentants de l’UFC à la mise en œuvre du plan de réalisation de la tenue de la Conférence Nationale Souveraine, indépendamment de la volonté du pouvoir établi d’y donner suite ou pas.

Le Gabon, notre pays, malgré son embourbement sur les plans économique et social a toujours fonctionné dans le dialogue et la concertation politique. Depuis trois ans, alors qu’il apparaissait essentiel de refonder le cadre institutionnel, de revoir l’organisation et le fonctionnement politique du pays, suite au décès du Président Omar BONGO-ONDIMBA, le pouvoir établi, conduit par Ali BONGO-ONDIMBA entend pérenniser le système politique Gabonais mis en place par le feu président Omar BONGO-ONDIMBA, cause de toutes les souffrances socio-économiques de l’ensemble des Gabonais.

La CDG est résolument ancrée dans la logique de mettre fin à ce système dictatorial avec le concours de l’UFC et de la Société Civile son principal partenaire. Aussi, dans les prochaines semaines, les Gabonais seront informés des actions qu’elle entreprendre pour mettre fin au système politique actuel et favoriser la conduite du Gabon vers le renouveau politique et démocratique que les Gabonaises et les Gabonais exigent depuis près de 45ans d'un régime clanique, ethnique et familial sans la moindre alternance.

Vive la République Gabonaise, unie et indivisible.


Fait à Paris, le 11 septembre 2012


Joël MBIAMANY-N’TCORERET
Secrétariat exécutif de la Convention de la Diaspora Gabonaise



samedi 8 septembre 2012

Ce que nous allons faire de la Conférence Nationale Souveraine.

Le Gabon s’illustre par une « révolution » politique non-violente à travers un concept usité dans les années 1990 : la Conférence Nationale Souveraine. Celle-ci, a été proposée par des Gabonais connus et a été approuvée par les Forces de l’Opposition Gabonaise, la Société Civile et la Diaspora Gabonaise (ou Gabonais de l’extérieur). Elle repose à notre sens sur un contenu d’arguments que nous allons exposer pour s’écarter de toute tentative de s’en servir à d’autres fins.

1) LES ARGUMENTS DE DROIT

Il faut qu’il y ait une Conférence Nationale Souveraine au Gabon pour la bonne raison que notre pays doit retrouver « l’esprit des lois », à travers un « nouvel acte démocratique » puisque depuis des décennies en général, et le 30 août 2009 en particulier, la République Gabonaise vit en dehors d’un cadre légal qui garantit le contrat social entre tous les Gabonais.

Seules des résolutions d’une Conférence Nationale Souveraine pourraient orienter notre nation vers un retour satisfaisant à « l’esprit des lois ».

2) UN VIDE JURIDIQUE A COMBLER AU GABON

Nous assistons depuis longtemps en République Gabonaise, à une accumulation de « contentieux » qui sont en train de détruire le tissu du pays, seule une Conférence Nationale Souveraine peut offrir un cadre adéquat au règlement de ces contentieux, les institutions de l’Etat Gabonais ne parvenant pas à les régler.

Il y a eu une succession de coups d’état électoraux dans notre pays dont celui du 30 août 2009 constitue un symbole édifiant ; les nouvelles autorités ont supprimé les salaires et les emplois de nombreux Gabonais dans un contexte économique pourtant dégradé dès le dernier trimestre de 2009 ; ensuite, le parti UNION NATIONALE dont nous avons été un des fondateurs a été interdit ; le Pouvoir Gabonais a, par la suite, négocié avec l’opposant historique Pierre MAMBOUNDOU un co-gestion du pays mais le Président de l’Union du Peuple Gabonais (UPG) a été retrouvé mort le 15 octobre 2011 à son domicile ; en décembre 2011 des « législatives controversées » ont eu lieu et le projet de loi sur la Biométrie a commencé à montrer des insuffisances dans son application (identification et authentification de l’électeur).

Conclusion : le Gabon a accumulé trop de contentieux et il faut donc aplanir des contradictions intenables dans ce pays, avant qu’il ne soit trop tard. L’affaiblissement des normes éthiques, le discours ethnicisant ou la montée de la xénophobie plaident en ce sens.

3) UN COMPROMIS REPUBLICAIN NECESSAIRE

Si la Conférence Nationale Souveraine peut permettre (par défaut) en l’absence de « lois satisfaisantes » de donner un « contenu républicain » au vide actuel, alors, il n’y a aucune raison de ne pas l’accepter. Si la Conférence Nationale Souveraine décide qu’Ali BONGO peut terminer son actuel mandat, ce sera pour lui, l’occasion d’acquérir une « légitimité indirecte » et ce sera quand même au bénéfice de la majorité.

Mais Ali BONGO et son Gouvernement ne peuvent pas refuser de voir que la Conférence Nationale Souveraine pose comme il se doit, la question du « partage institutionnel » du pouvoir au Gabon. Ce partage concerne la Majorité Présidentielle, l’Opposition, la Société Civile et la Diaspora Gabonaise.
En principe ; Ali BONGO n’est pas en mesure de refuser une « relative légitimité » qui ouvrirait le Gabon à la paix, au compromis indispensable à l’unité d’une nation et à l’essor de l’économie. Le court et le long terme de la République Gabonaise annoncent des luttes et ce n’est pas heureux dans un environnement changeant.
4) MESURES DE PRUDENCE POUR UNE CONFÉRENCE SOUVERAINE

- PREMIÈRE MESURE : La Conférence Nationale Souveraine ne doit pas reposer sur les seules épaules de ceux qui ont été associés à la gestion du Gabon et doit favoriser l’arrivée d’une nouvelle génération d’acteurs car cette « Conférence » doit éviter de se transformer en réunion d’ anciens de la politique gabonaise ;

- DEUXIÈME MESURE : il ne faut pas, comme le suggère la Convention des Gabonais des la Diaspora, brader le côté « souverain » des résolutions de la Conférence Nationale ;

- TROISIÈME MESURE : la Conférence Nationale Souveraine ne peut pas éviter de poser la question des 2 corps d’armées qui caractérisent notre république depuis 1990 : une Armée Nationale et une Garde Républicaine.

Le Gabon a besoin de transformer son « Armée » en une véritable armée de métiers (à la lumière des évènements du nord – Mali) qui veille exclusivement sur les frontières nationales d’une part et d’autre part, qui assure vraiment la sécurité des biens et des citoyens gabonais.

Le Conférence Nationale Souveraine doit revoir le rôle de la Garde Républicaine et l’affecter à la seule protection des institutions de la République Gabonaise : le Président, le Gouvernement, les corps constitués mais aussi les élus et un certain nombre de Forces Vives de la Nation. La Conférence Nationale doit pouvoir éviter que la Garde Républicaine joue le rôle de l’Armée Nationale et celui de « gardienne » des institutions.

L’Armée ne doit pas avoir de parti prix dans le jeu politique : elle sert les élus et les intérêts du pays. C’est à ce titre qu’elle accorde la sérénité à l’ensemble des élus. Les chefs des partis doivent bénéficier de la sécurité de tous les élus.

QUATRIÈME MESURE : la Conférence Nationale Souveraine n’a pas besoin d’être longue comme en 1990 : un mois au lieu de deux suffira à tenir ces assises. Cela suppose que le problème de la « direction » de cette « conférence » soit posé le plus rapidement possible : il ne va plus de soi que la médiation d’une personnalité ecclésiastique soit indépassable.

Il faudra alors trouver dans la Société Civile ou dans la Communauté Internationale un « Président » issu d’un consensus ; d’autre part, la Conférence Nationale Souveraine doit régler le problème de « l’arbitrage des élections » : il faut un organe libre au Gabon qui ne sera pas rejeté. Cet organe différent de la CENAP pourra proclamer les résultats de toutes les élections. La Cour Constitutionnelle et le Ministère de l’intérieur se contenteront de prendre acte. De même, le dossier de la « Biométrie » devra être géré par l’instance en question.

CINQUIÈME MESURE : la Conférence Nationale Souveraine n’aura de sens que si un chronogramme est adopté rapidement : Gouvernement transitoire au Gabon pour animer les années post-Conférence Nationale Souveraine, programmation de la dissolution de l’Assemblée Nationale pour réorganiser les équilibres politiques en faveur d’une meilleure représentativité.

La Conférence Nationale Souveraine doit tout remettre à plat : les élections locales et municipales, les futures sénatoriales et les « présidentielles » de 2016. L’Assemblée Nationale du Gabon ne peut aller jusqu’en 2017. Après 3 années de pouvoir d’Ali BONGO, il est désormais clair que notre pays ne peut fonctionner en dehors de la co-gouvernance.

SIXIÈME MESURE : la Conférence Nationale Souveraine ne peut éviter de poser le problème de la dette politique du pays envers l’opposant historique et fondateur de l’UPG Pierre MAMBOUNDOU : il lui a été promis les postes de « Premier Ministre » et de « Vice-président » qu’il a accepté dans l’intérêt supérieur du Gabon mais il en est mort.

La réparation la mémoire de Pierre MAMBOUNDOU est un devoir : en dehors de la « loi sur la Biométrie ». Il s’est battu pour donner un « contenu juridique » au statut de vice-président pour le rééquilibrage des pouvoirs au Gabon : représenter le pays à l’intérieur et à l’extérieur ; en un mot : re-arbitrer et rééquilibrer en certaines circonstances

Un parti (l’UN) a été interdit mais un autre parti (l’UPG) est lésé depuis 1998 et l’Etat gabonais n’a même pas été en capacité d’honorer deux promesses garanties au niveau international. Pierre MAMBOUNDOU a géré de grands dossiers gabonais et son travail pour le pays est considérable. La Conférence Nationale Souveraine ne peut que réparer l’oubli et la négligence dont souffre la mémoire de Pierre MAMBOUNDOU avant 2016.

SEPTIEME MESURE : La Conférence Nationale doit clarifier le fait au Gabon et sur la base du passé qu’en politique, la nécessité « d’entrer en discussion » n’est pas assimilable à de « la compromission ».

La nécessité d’entrer en dialogue s’explique notamment par la nécessité d’intégrer les Nouvelles Générations », qui se sont sacrifiées et ne peuvent pas confirmer leur expertise au service du Gabon du fait des blocages politiques. Les « Forces Vives » du pays sont des toutes les ethnies et ont un point commun : elles sont exclues d’égale manière.

La Conférence Nationale Souveraine ne peut que tenir compte de l’intelligentsia nouvelle en exil qui se considère comme une « génération sacrifiée » car exclue de la gestion du Gabon, un pays qui a pourtant besoin de tous les citoyens gabonais. L’exil profond des Gabonais de l’extérieur doit être pris en compte.
En aucune manière, le débat sur Ali BONGO ou ses trois ans de présidence ne doit étouffer les vrais sujets comme la refondation du Gabon, la relance sociale et le retour de la sérénité en République Gabonaise.

Bruno Ben MOUBAMBA

mardi 4 septembre 2012

Ah cet « l'intellectualisme » gabonais !

L’existence intellectuelle n’a de sens que lorsque la pensée qu’elle produit entraîne à l’action immédiate en vue travestir la réalité dénoncée. Sinon l’expression n’est qu’un exercice d’élocution pour se dire et s’entendre dire par soi-même la grandeur de sa pensée. Comme Narcisse au-dessus de la mare d’eau, se contemplant pour ne pas perdre le souvenir de sa belle image, on se laissera aller au clavier pour des longues envolées en vue de montrer la beauté de sa plume croyant que le lecteur attentif y décèlera le mérite de cet art qui dans d’autres siècles et d’autres cieux soulevèrent la révolte des opprimés. Pourtant ce n’était pas tellement dans la longueur du ver d’une expression répétitive que les philosophes de la Renaissance comme ceux des Lumières marquèrent les consciences qui entrainèrent dans la Rébellion. L’intellectuel d’aujourd’hui, à la différence de celui des lumières est un agent engagé non seulement au débat mais à l’action qui matérialiste l’authenticité de ses dires. De cela, il ne propose pas aux autres les actions de la révolte à mener, arpentant le terrain, il est lui-même action de libération. C’est en cela que l’écriture est délivrance.

Précisions à propos de la Conférence nationale souveraine

La Convention de la Diaspora Gabonaise, qui a joué un rôle déterminant dans la conception idéologique et l’organisation de la Rencontre de Paris qui s’est tenue du 30 juin au 3 juillet 2012, tient à rappeler à la communauté internationale, et préciser au peuple gabonais les points qui suivent.

1- La Rencontre de Paris à laquelle la Convention de la Diaspora Gabonaise a participé avec volonté et détermination n’avait que pour seul objectif de réunir les forces politiques de l’opposition gabonaise, la société civile et la diaspora afin d’échanger sans compromission sur la situation de crise que subit notre pays et de proposer des solutions efficaces pouvant nous permettre d’en sortir.

2- L’ensemble des décisions prises au cours de cette rencontre a été adopté par voix consensuelle et a donné lieu à un ensemble de résolutions qui ont été rendues publiques par voie de presse.

3- La Rencontre de Paris, tenant compte de l’intérêt supérieur de la Nation, et souhaitant résolument que le Gabon s’inscrive définitivement dans un processus démocratique absolu, a proposé la Conférence Nationale Souveraine comme seule alternative pour sortir le Gabon de la crise multiforme, dans un climat permettant de préserver la paix et l’unité nationale.

Ayant examiné avec responsabilité et détermination tout le processus pouvant nous conduire à l’organisation effective d’une Conférence nationale souveraine, impliquant l’ensemble des forces vives de la Nation et dans le seul intérêt supérieur de la nation, les participants de la Rencontre de Paris ont arrêté de façon consensuelle un plan d’action et une orientation stratégique que la Convention de la Diaspora Gabonaise est venue expliquer à l’ensemble de la classe politique de l’opposition gabonaise par la mission d’une de ses délégations du 25 août 28 août à Libreville, et qu’elle souhaite voir respecté et appliqué pour le bien de tous.

Néanmoins, constatant une dispersion d’énergie entretenue par les velléités politiques des uns et des autres, et malgré l’urgence dans laquelle se trouve notre pays le Gabon, la Convention de la Diaspora Gabonaise prend à témoin le peuple gabonais et la communauté internationale devant toutes les manœuvres fomentées par le régime illégitime d’Ali BONGO-ONDIMBA et ses nouveaux transfuges les plus inattendus qui se prétendent être de l’opposition radicale ou conviviale, et qui ont pour objectif de détourner l’opinion nationale contre l’adoption d’une Conférence Nationale Souveraine.

De ce fait, la Convention de la Diaspora Gabonaise, lors de la mission de sa délégation menée par les Dr Jean MOUKETOU et monsieur Joël MBIAMANY-NTCHORERET au Gabon, avait affirmé son soutien au Forum de Mouila dans l’optique et la conviction que l’une de ses motivations centrales est de sensibiliser le peuple gabonais sur le bien-fondé d’une Conférence Nationale Souveraine et par conséquent de la nécessité d’adopter cette voie pacifique comme une sortie de crise.

Si par ailleurs les autres points qui motivent le Forum de Mouila s’articulent, d’une part autour de la définition d’un cadre commun de travail pour l’opposition, c’est-à-dire une forme de synergie dans l’élaboration des stratégies politiques, et d’autre part dans l’esprit de la mise en place d’une plateforme commune de lutte, la Convention de la Diaspora Gabonaise ne pourra que se réjouir davantage de l’ordre du jour de ces assises. En aucun cas, ces assises ne devront détourner leur finalité vers une préparation structurelle ou ordonnant la Conférence Nationale Souveraine.

En effet, toute exploitation de cette voie démocratique et consensuelle à des fins ambigües sera considérée par la Convention de la Diaspora Gabonaise comme une dérive surprenante et antirépublicaine de la part des acteurs de ces assises.

Autrement dit, toutes les déclinaisons déjà proposées par les forces vives de l’opposition gabonaise, et quelle que soit leur acception, trouvent leur dénominateur commun dans une seule et même alternative de consensus, de paix et de tolérance pour une sortie de crise qui est la Conférence Nationale et dont, cette fois, l’adjectif souverain reste la particule suprême de ce prochain grand concert de notre nation.

La Conférence Nationale Souveraine reste donc le cadre, à l’échelle de tout le peuple, qui permettra à notre pays de renaitre et d’assurer le bien-être et la stabilité de la nation grâce à des réformes institutionnelles et politiques profondes.

Il serait donc inopportun et malveillant que de vouloir projeter une grande messe qui n’interpellerait qu’une fraction des forces politiques, sans y inclure les initiateurs mêmes des résolutions de la Rencontre de Paris, pour discuter ou solliciter un éventuel suffrage qui s’exprimerait pour dire si oui ou non la Conférence Nationale Souveraine doit être adoptée, ou si une autre formulation serait plus adaptée pour ne pas vexer le pouvoir en place.

Par conséquent, nous, Convention de la Diaspora Gabonaise, affirmons que notre engagement pour le bien de toute la Nation est indéfectible et que nous n’accorderons aucune audience ni concubinage à aucun intérêt mesquin, ségrégationniste ou tribaliste.

La Convention de la Diaspora Gabonaise appelle donc le peuple gabonais à la plus grande vigilance pour défendre avec force et vigueur l’organisation de la Conférence Nationale Souveraine dans l’esprit énoncé par les résolutions de la Rencontre de Paris, c’est-à-dire un débat au service de la Nation gabonaise et son peuple, et non au service des individus.

La Convention de la Diaspora Gabonaise a su, elle, dépasser les velléités et les jouissances personnelles et égoïstes.

Enfin, la Convention rappelle à l’ensemble des Gabonais qu’il ne s’agit pas de débattre de l’avenir des Hommes politiques, mais plutôt de l’avenir d’un pays, et donc de tout un peuple. A ce titre, la Convention de la Diaspora Gabonaise est déterminée à faire aboutir ce projet de Conférence Nationale Souveraine selon les objectifs prévus et dans la même démarche consensuelle que celle dans laquelle s'est déroulée la Rencontre de Paris ; elle s’opposera donc fermement à toute forme de détournement pour des considérations personnelles ou à l’avantage des désidératas du régime en place.

Vive le peuple gabonais,
Vive la Conférence Nationale Souveraine,
Pour que vivent la démocratie et l’instauration de l’État de droit au Gabon
Fait à Paris, le 04, septembre 2012.
La Convention de la Diaspora Gabonaise

Le Bureau exécutif :

Dr Jean Aimé MOUKETOU, Secrétaire Exécutif Adjoint

M. Joël MBIAMANY-N’TCHORERET, Secrétaire Exécutif

lundi 3 septembre 2012

SYNTHÈSE DU RAPPORT DE MISSION AU GABON

RÉPUBLIQUE GABONASE

Union-Travail-Justice

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CONVENTION DE LA DIASPORA GABONAISE

RAPPORT DE MISSION

DU 25 AU 28 AOÛT 2012


Présenté par :

- Le Secrétaire exécutif

- Le Secrétaire exécutif Adjoint


DÉROULEMENT DE LA MISSION

Du 25 au 28 août 2012, à la demande du bureau exécutif de la Convention de la Diaspora gabonaise (CDG), a été mandatée à Libreville (Gabon) une délégation composée du Secrétaire exécutif, du Secrétaire exécutif Adjoint et de plusieurs membres de la convention présents à Libreville, pour effectuer une mission d’explication de la rencontre de Paris, et de promouvoir, au sein de l’opposition gabonaise dans un premier temps, l’idée et l’intérêt de l’organisation d’une Conférence Nationale Souveraine (CNS).


OBJET DE LA MISSION

La mission avait pour objet de rencontrer officiellement et individuellement, selon un calendrier précis, l’ensemble des responsables politiques de l’opposition gabonaise et de la société civile.

OBJECTIFS DE LA MISSION

L’objectif global de la mission était donc de permettre à ses différents acteurs n’ayant pas pris part à la Rencontre de Paris, d’avoir un compte rendu exhaustif de la Rencontre de Paris, une explication des résolutions de cette Rencontre de Paris, qui propose la Conférence Nationale Souveraine pour sortir de la crise qui s’accentue dans notre pays dans un contexte de paix et de tolérance. La délégation a également profité de chacune de ces rencontres pour évoquer la situation générale du pays et l’état des relations entre les différents leaders politiques.


ACTIVITÉS REALISÉES :
Le samedi 25 août 2012 :

- Rencontre avec Monsieur le Pr Pierre André KOMBILA ; Président du Rassemblement National des Bucherons (RNB).

Le dimanche 26 août 2012 :

- Rencontre avec Monsieur Jules Aristide OGOULIGUENDE ; Secrétaire Général du CDJ.

Au cours de cette rencontre, la Convention de la Diaspora Gabonaise a été invitée par M. Jules BOURDESSE OGOULINGUÉNDÉ à prendre part aux Assises de la réunion des partis politiques de l’opposition au siège du CDJ le lundi 27 août 2012. Profitant de cette opportunité, La CDG a donc eu l’occasion d’expliquer aux formations politiques avec lesquelles elle n’avait pas rendez-vous l’objet de sa mission.

Le dimanche 26 août 2012 :

- Rencontre avec les membres de la Société Civile Gabonaise :

Etaient présents :

- Madame Blanche ABEGUE (Société civile, Ça suffit comme ça)

- Maître Paulette OYANE-ONDO (Présidente du Centre pour la promotion de la Démocratie et de la Défense des droits de l’Homme en Afrique Centrale [CEPRODHAC]).

- Monsieur Fridolin MVE-MESSA (Société civile)

- Monsieur Alain MOUPOPA (Société civile, Ça suffit comme ça).

- Monsieur Georges MPAGA (Réseau des Organisations Libres de la Société Civile pour la Bonne Gouvernance au Gabon [ROLBG]).

- Monsieur Marc ONA-ESSANGUI (ONG BRAINFOREST)

Le dimanche 26 août 2012 :

- Rencontre avec les Responsables de l’Union du Peuple Gabonais (UPG) :

- Monsieur Jean de Dieu MOUKAGNI IWANGOU.

- Madame Pélagie ITSAMA.

- Monsieur David MBADINGA.

- Monsieur Pierre Claver MIHINDOU-KOUMBA.

- Monsieur Philippe TONANGOYE.

- Monsieur Adrien IVANGA-ADYAYENO.

- Monsieur Jean Romain MOUROU.

- Monsieur Rick Simon BOUBALA.


Le dimanche 26 août 2012 :

- Rencontre avec Madame Albertine MAGANGA-MOUSSAVOU du PSD

Le dimanche 26 août 2012 :

- Rencontre avec Maître Louis Gaston MAYILA; Président de l’Union pour la nouvelle république (UPNR)

Le dimanche 26 août 2012 :

- Rencontre avec Monsieur André MBA OBAME ; Secrétaire Exécutif de l’Union Nationale (UN).

Le lundi 27 août 2012 :

- Participation à une réunion de l’opposition gabonaise au siège du CDJ, en présence des représentants des partis politiques membres de l’ACR, de la CPDRO et de la CPPA; et des représentants du FSG, de l’ARENA et du PSD.

Le mardi 28 août 2012 :

- Organisation d’une conférence de presse à L’hôtel Méridien de Libreville, devant une assistance nombreuse et une forte présence des médias nationaux et internationaux.

Le mardi 28 août 2012 :

- Participation à une réunion des Présidents de l’ACR en présence de :

- Maître Séraphin NDAOT REMBOGO (PDS)

- Monsieur Fulbert MAYOMBO MBENDJANGOYE (EPI)

- Monsieur le Pr. Pierre André KOMBILA (RNB)

- Monsieur Mathieu MBOUMBA-NZIENGUI (UPG)

- Monsieur Serge NZOGUE-NZE (PDS)

- Monsieur Jean Hilaire ZAZOUBADI (SN/PDS)


RÉSULTATS :

La Délégation de la Convention de la Diaspora Gabonaise a :

- Apporté des clarifications et des explications sur la tenue de la Conférence nationale souveraine (CNS) comme seule solution pacifique de la sortie de la crise multiforme au Gabon.
- Levé les résistances et les réticences manifestées face au projet de la Conférence nationale souveraine, réticences dues à la tendance de certains compatriotes à vouloir diviser l’opposition pour leur gloire personnelle.

- Obtenu l’adhésion de l’ensemble des partis politiques à l’idée de la tenue de la Conférence nationale souveraine au Gabon.

- Montré sa détermination et son implication pour faire aboutir le projet de tenue de la Conférence nationale souveraine au Gabon, avec pour objectif de préserver l’intérêt supérieur de la nation, la stabilité et la cohésion nationales.

CONCLUSION
Il ressort de ces différentes rencontres que l’idée la tenue de la Conférence nationale souveraine (CNS) comme seule alternative pacifique de la sortie de la crise multiforme au Gabon est désormais comprise et acceptée par plusieurs responsables et formations politiques qui souhaitaient avoir davantage d’explications.

Aussi, la Convention de la Diaspora Gabonaise (CDG) tient à rappeler qu’il a été demandé à tous les participants à la Rencontre de Paris, de faire la promotion de l’idée principale de la conférence nationale souveraine.

Les actions posées dans ce sens ne constituent donc en aucune manière une démarche visant à revendiquer la paternité d’une idée issue d’une concertation et d’un consensus.

Par ailleurs, la CDG exhorte fortement les responsables et leaders de l’opposition gabonaise à entreprendre des rencontres directes entre filles et fils d’une même Nation afin de créer un véritable climat de travail apaisé et serein. Une démarche qui constitue pour la Convention de la Diaspora Gabonaise, un préalable indispensable au bon déroulement des activités conjointes menées par l’ensemble des forces vives de l’opposition Gabonaise et de la Société Civile.

La Convention de la Diaspora Gabonaise, annonce de ce fait son soutien total et sans faille à l’organisation par l’opposition d’un forum à Mouila, et invite tous les leaders de l’opposition gabonaise, de la société civile et de la Diaspora gabonaise à s’associer à cette initiative.

Fait à Paris, le 2 septembre 2012
M. Joël MBIAMANY-NTCHORERET

Dr. Jean Aimé MOUKETOU

Le Secrétariat Exécutif
Convention de la Diaspora Gabonaise

dimanche 2 septembre 2012

Note d’information à l’attention de la diaspora gabonaise

Chers compatriotes,


Contrairement aux allégations proférées par certains membres de la diaspora gabonaise, qui n'ont d'effet qu'à continuer à diviser notre faible communauté diasporique, de même que la communauté nationale. Le bureau exécutif de la Convention de la Diaspora Gabonaise (CDG) n'a pas vocation à entretenir la polémique au sein de la communauté nationale à l’étranger, encore moins la division du peuple gabonais déjà meurtri par la crise politique qui perdure dans notre pays.

Bien au contraire, elle préfère s'atteler à un travail collectif entrepris progressivement au bénéfice de tous les citoyens gabonais et du pays tout entier comme elle le fait, d'ailleurs, depuis la « Rencontre de Paris », rencontre dont les résolutions ont eu un relais citoyen et salutaire sur le territoire national gabonais; grâce au soutien patriotique et on ne peu plus efficace de la Société Civile, de l'opposition plurielle, et des partisans du réel changement dans notre pays.

Dans cette même volonté de rassembler TOUS LES GABONAIS sans discrimination de quelque nature, le Bureau Exécutif de la Convention de la Diaspora Gabonaise (CDG) reste à la disposition de tous les gabonais pour apporter des réponses claires et constructives à toutes les questions qu'ils souhaitent poser...

Cela dit, un rapport sur la mission du 25 au 28 août 2012 - effectuée par une délégation de la Convention conduite par le Dr Jean Aimé MOUKETOU et Monsieur Joël MBIAMANY-N’TCHORERET- sera mis à la disposition de tous les Gabonais, afin de s'enquérir du travail concret que le peuple gabonais attend de la diaspora gabonaise.

Aussi, la Convention de la Diaspora Gabonaise soutient l'idée d'organisation d'un Forum préparatoire à la Conférence Nationale Souveraine à Mouila le 07 septembre 2012.

La Convention affirme par conséquent son engagement à travailler d’arrache-pied avec la Société Civile, les partis de l'opposition, et également avec TOUTES LES FORCES DEMOCRATIQUES pour la reconstruction du Gabon.

Dans les jours qui suivront nous nous exprimerons davantage sur le terrain, dans le but de consolider le travail positif déjà fait en amont, au bénéfice du plus grand nombre de Gabonaises et de Gabonais sur le chemin de la réelle DÉMOCRATIE au Gabon.

Fait à Paris, le 02 septembre 2012


Pour la Convention de la Diaspora Gabonaise (CDG),
Secrétaire Exécutif Adjoint
Dr Jean Aimé MOUKETOU