lundi 29 avril 2013

Le vote au Gabon ne sert que d’exécutoire politique aux citoyens.


Le vote au Gabon ne sert que d’exécutoire politique aux citoyens plongés dans la misère et qui espèrent voir leur pays changement de gouvernance parce que sinon, ils prendront le chemin de la révolte…Le problème est que plusieurs compatriotes n’ont pas encore compris que la mauvaise gouvernance découle, pour l’essentiel dans la durée du temps parcouru, de la confiscation du pouvoir. Aujourd’hui, toute stratégie politique doit conduire à faire en sorte l’expression politique exprimée dans les urnes se fasse correctement, que cette expression soit respectée et qu’elle se traduise dans le fonctionnement institutionnel et politique du pays. Mais comment y arriver. Dans un échange intéressant avec un compatriote il a dit ceci : «Le Gabon fonctionne avec plusieurs mécanismes de conservation de pouvoir pour détourner l'attention des Gabonais sur les choses sérieuses, tel que le développement du pays….Un de ces mécanismes consiste à critiquer et à tuer toute initiative dans l’œuf en qualifiant son porteur ou en l’accusant de chercher à manger le gâteau, à rechercher une nomination, une faveur. Il suffit de pointer ceux qui raisonnent ainsi pour identifier les vraies forces d’inertie en action dans notre pays». Il a raison, si l’on convenait tous ensemble que le problème qui nous accable tous est la confiscation du pouvoir, pourquoi ne pas travailler tous ensemble pour cette confiscation cesse? Simplement parce qu’au sein de l’opposition, la nature même que nous percevons la chose politique et des actions pour faire tomber le pouvoir sont en eux-mêmes des mécanismes de conservation du pouvoir aux mains des tenants du pouvoir. Comme qui dirait, on n’est pas sorti de la mouscaille.

Les initiatives comme celle de la Convention de la Diaspora avaient objet de sortir du cercle vicieux de l’opposition politique au Gabon en conduisant à une unité politique qui allait essentiellement se focaliser sur la dé-confiscation du pouvoir. Malheureusement, comme toujours avec chaque initiative du genre, quelques membres de cette organisation étaient dans un double agenda. Certains se voyaient déjà ministre, chef d’État avant faire échoir le système PDG, un peu comme ce chasseur qui va l’ours avant son agonie. Ce fut également la même chose avec le projet du Gabon Tous de l’Union Nationale et que dire de l’idée de la Conférence Nationale Souveraine?

Tout cela est d’une telle triste que je parviens à peine à contenir mes larmes.

JMN

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