À sa quatrième journée
de grève, Bruno Ben Moubamba s’est rendu à l’Église de Ndéndé pour la messe
dominicale du dimanche. Lui et les habitants de la ville Ndéndé, venus nombreux
à l’Église, ont été expulsés par les miliciens du Parti Démocratique Gabon, le
PDG, parti au pouvoir. Les miliciens étaient armés d’armes blanches : des
gourdins, des couteaux et des machettes. Bruno Ben Moubamba a à cette occasion
fait l’objet de menaces de mort de la part des partisans du directeur général
du budget du Gabon. Les milices du PDG ont par la
suite raccompagné "manu militari" Bruno Ben Moubamba à son domicile. Les milices ont violemment
empêché ses partisans à manifester pour protester contre ce comportement de
privation de liberté du culte et le placement en "résidence surveillée" de Bruno Ben Moubamba.
Bruno Ben Moubmba
appelle la communauté internationale et nationale à protester contre la
destruction du bâtiment colonial et du patrimoine historique de la ville de
Ndéndé par le haut fonctionnaire de la direction générale du budget du Gabon.
De même, il sollicite la communauté internationale et nationale à demander M.
Ali Bongo Ondimba d’arrêter l’assassinant des Gabonaises et des Gabonais et le
harcèlement et l’intimidation des leaders d’opinions afin que le Gabon devienne
un État de droit où la vie humaine est sacralisée, où les libertés
individuelles et la sécurité de tous doivent être garanties.
Au moment où nous
publions ce texte, les partisans du PDG préparent des manifestations pour
manifester contre les crimes rituels. Il s’agit tout simplement d’un activité
de propagande politique fasse à l’indignation exprimée dans les réseau sociaux
par rapport au refus du ministère de l’intérieur du Gabonais d’interdire les
Gabonais à s’exprimer publiquement contre la marchandisation des organes
humains à des fins de fétichisme politique par ceux qui détiennent le pouvoir
politique au Gabon.
JMN.
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