dimanche 21 avril 2013

Bruno Ben Moubamba en résidence surveillée à Ndéndé


À sa quatrième journée de grève, Bruno Ben Moubamba s’est rendu à l’Église de Ndéndé pour la messe dominicale du dimanche. Lui et les habitants de la ville Ndéndé, venus nombreux à l’Église, ont été expulsés par les miliciens du Parti Démocratique Gabon, le PDG, parti au pouvoir. Les miliciens étaient armés d’armes blanches : des gourdins, des couteaux et des machettes. Bruno Ben Moubamba a à cette occasion fait l’objet de menaces de mort de la part des partisans du directeur général du budget du Gabon.  Les milices du PDG ont par la suite raccompagné "manu militari" Bruno Ben Moubamba  à son domicile. Les milices ont violemment empêché ses partisans à manifester pour protester contre ce comportement de privation de liberté du culte et le placement en "résidence surveillée" de Bruno Ben Moubamba.
Bruno Ben Moubmba appelle la communauté internationale et nationale à protester contre la destruction du bâtiment colonial et du patrimoine historique de la ville de Ndéndé par le haut fonctionnaire de la direction générale du budget du Gabon. De même, il sollicite la communauté internationale et nationale à demander M. Ali Bongo Ondimba d’arrêter l’assassinant des Gabonaises et des Gabonais et le harcèlement et l’intimidation des leaders d’opinions afin que le Gabon devienne un État de droit où la vie humaine est sacralisée, où les libertés individuelles et la sécurité de tous doivent être garanties.
Au moment où nous publions ce texte, les partisans du PDG préparent des manifestations pour manifester contre les crimes rituels. Il s’agit tout simplement d’un activité de propagande politique fasse à l’indignation exprimée dans les réseau sociaux par rapport au refus du ministère de l’intérieur du Gabonais d’interdire les Gabonais à s’exprimer publiquement contre la marchandisation des organes humains à des fins de fétichisme politique par ceux qui détiennent le pouvoir politique au Gabon.
Bruno Ben Moubamba invite l’État Gabonais à montrer patte blanche fasse à ses crimes crapuleux en mettant en place une commissions d’enquête publique internationale en vue de faire la lumière sur les commendataires de ces crimes.

JMN.

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