samedi 25 juin 2011

L'usurpateur agira en douce, faisons attention

« Le premier secret pour diriger les hommes et d’être maître de l’opinion publique est de semer la discorde, le doute et créer des points de vue opposés, le temps nécessaire pour que les hommes, perdus dans cette confusion, ne s’y retrouveront plus et soient persuadés qu’il est préférable de ne pas avoir d’opinion personnel quand il s’agit des affaires de l’État ».Adaptation de la vieille maxime des empires romains : ″ Diviser pour régner″.

Ainsi, agira-t-il comme un homme nouveau et se posera à ses adversaires en les faisant passer maîtres du système contesté. Quand on sait que dans la nouvelle oppsoition 90% des gens sont acteurs politiques nouveaux, on comprend vite que le PDG est encore composé à 95% des maîtres du système contesté.

« Le deuxième secret consiste à exacerber les faiblesses humaines, toutes les mauvaises habitudes, les passions et les défauts jusqu’à ce que règne une totale incompréhension entre les gabonais. Il s'agit de déshabituer les gens à penser par eux-mêmes : […] on occupera leur esprit à des joutes oratoires qui ne sont que des simulacres […] jusqu’au moment où ils en seront tellement lassés qu’ils perdront en dégoût tous les orateurs, de quelque bord qu’ils soient ».

Après avoir décrédibilisé les opposants dit naturels, on parlera du repli identitaire pour faire naître le doute de l'action de contestation émise contre l’usurpation du pouvoir.

« Il faut combattre les fortes personnalités qui sont le plus grand danger. Si elles font preuve d’un esprit créatif, elles ont plus d’impact que des milliers d’hommes laissés dans l’ignorance. »

Ainsi, il fermera les journaux qui tentent de maintenir éveillés les esprits contre l'usurpation politique et ses origines identitaires.

Nous avons le devoir de percevoir dans ce que dit ou fait le maître de l'usurpation du pouvoir une stratégie de manipulation des consciences des gabonais. Évitons de suivre et de croire ces discours de la légitimation de l'usurpation.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire