vendredi 25 février 2011

Il faut s'en révolter! S'insurger!


Regardez la photo qui accompagne ce texte. Heureusement qu'il n'y a pas d'ouragans au Gabon. Imaginez la scène...
Le vent emporterait tout… même les trois paquets de carpes. QUE RESTERAIT-IL À NOS COMPATRIOTES?

Ils sont déjà dans la misère totale.

La misère a plusieurs significations qui se rejoignent pour traduire une situation de détresse : un grand dénuement, malheur, souffrance, ennui, tristesse mais aussi petitesse : lieu de vie insalubre. Il est souvent utilisé pour décrire un état extrême de pauvreté mais a aussi une connotation péjorative, liée à un sentiment d'exclusion sociale comme l’indique notre photo.

Si cette image ne nous interpelle pas, lisez dans la Bible, le récit de Job, il vous donnera une profonde réflexion sur le sens de la misère humaine qu’illustre notre photo. Référez-vous également aux misérables de Victor Hugo, comme il décrit la vie quotidienne que l’on peut passer dans un tel état misère. 60% des Gabonais dans un état de misère absolue.

Il faut dénoncer cette situation, la considérer telle une violation des droits de l'homme. Le remède que nous pouvons collectivement donner à notre pays pour soulager de telles souffrances est le droit à un État de droit par lequel chaque Gabonaise et chaque Gabonais peut librement choisir ses gouvernants et leur rendre imputables de leurs actions de gouvernement.

Une telle opportunité n’est possible qu’à travers la rédaction d’une Constitution qui met la Gabonaise, le Gabonais au cœur de la citoyenneté et non son président. Nous voulons un pays et non une monarchie.

Joël Mbiamany-N’tchoreret

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