mardi 1 février 2011

Que cela en soit ainsi… Puisque raison ne peut être entendue

La détresse des miens devient mon cri.
Quand de la peine de leur existence,
Des larmes versées assèchent la joie de vivre,
Et que des jardins de lamentation y fleurissent,
Laissant transparaitre l’avenir incertain.
Tel des promesses de bonheur non tenues
Le désespoir consume l’espoir.
La douleur sortie du fond des entrailles de mon pays loin là-bas
Laisse entendre cette tonalité qui rappelle le chemin du cimetière.
Par quelle télépathie y suis-je en communion?
L’inquiétude par l’exhortation de l’amour des miens.
Même quand la nature se fait avar du souffle de son vent,
Les portes même hermétiquement fermées,
Le cri de leur tourment entre dans ma maison.
Pareil à un violoniste répondant à la mesure du chef d’orchestre,
J’entends battre mon cœur comme un écho de cette détresse.
Comment une vie paisible peut-elle exister avec pareil tintamarre?
Quand les nuages foncent, présages des malheurs;
Quand l’avenir semble sans avenir;
Quand l’espoir est la résonnance du d’espoir;
Quand les mots ne suffisant plus à dire tristesse;
Que les armes répondent et taisent nos maux
Et dictent les mots de l’espoir ravis par l’imposture;
Quand certains décident de gouverner un peuple sans notre accord,
On ne peut qu’être dans un état de nature
Il ne peut qu’exister une guerre de tous contre chacun
Légitime défense sera justification de nos actes

Joël Mbiamany-N’tchoreret

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